STAR TREK INTO DARKNESS: que montre le prologue Imax du film ?
Quelques jours avant qu'il soit dévoilé à l'occasion de la sortie du Hobbit, nous avons pu voir en simili-Imax le prologue de Star Trek Into Darkness. S'il ne révèle finalement presque rien de l'intrigue, il remplit son quota d'action, et permet surtout de teaser sur l'histoire à venir.. Si vous ne voulez pas en savoir plus, passez votre chemin.
Le film commence par une séquence étonnamment sobre, quotidienne: un jeune couple d'origine indienne se réveille dans son appartement londonien. A quelques kilomètres de la ville (transformée en mégalopole du futur), le couple rejoint un hôpital pour enfants où gît leur fille, gravement malade. Soulignée par la musique toujours bien sentie de Michael Giacchino, cette séquence muette surprend par son contre-pied. Le père entend alors une proposition étonnante: "I can save her...". Derrière lui se tient Benedict Cumberbatch (Sherlock). Mais à la question "Who are you?", le futur méchant du film ne répond que par un sourire entendu...
Nous sommes alors transportés in media res dans une scène de poursuite sur une planète à la végétation rougeoyante aperçue dans la bande-annonce. Tandis qu'un volcan entre en éruption derrière eux, Kirk (Chris Pine) et McCoy (Karl Urban) fuient face à la menace d'aliens humanoïdes primitifs. Tandis que, dans une navette, Spock se prépare à être largué au milieu du volcan pour stopper l'éruption, Kirk et McCoy échappent à leurs poursuivants en plongeant dans la mer. C'est là qu'ils rejoignent... l'Enteprise, posée au fond de l'eau.
Kirk rejoint le pont, où l'on retrouve l'équipage du vaisseau au grand complet: Sulu, Uhura, Chekov et Scotty. Spock, lui, reste coincé au milieu du cratère de lave, et dissuade ses amis de venir le sauver étant donné que "the needs of the many outweigh the needs of the few. Nous laissons alors le Vulcain prêt à affronter la mort, tandis que le magma le submerge...
Cette introduction, riche en péripéties, a le mérite de nous replonger directement dans l'univers de Star Trek, sans s'embarrasser d'une recontextualisation. Par leur interaction, on comprend tout de suite à quel point l'équipe s'est soudée entre les deux films. Pour ce qui est de l'intrigue, elle reste de l'ordre du mystère, l'identité même du méchant restant dans l'ombre. On notera cependant que le scénario opte pour un twist sur le deuxième film de la saga d'origine (La Colère de Khan), qui se terminait par la mort de Spock, cet élément étant ici, semble-t-il, l'élément déclencheur.
La mise en scène d'Abrams, quant à elle, garde tout son dynamisme, et l'utilisation de la 3D, que le réalisateur lui-même redoutait, n'a pas castré l'énergie de son filmage... ni son goût pour les flares.
Si l'introduction du premier film reste plus forte et bluffante, on sort néanmoins de ces neuf minutes curieux, et impatient de retrouver l'équipage de l'Enterprise. Sortie française le 12 juin 2013.
Pour ne rien louper de nos news, dossiers, critiques et entretiens, rejoignez-nous sur Facebook et Twitter !