Pour son premier long métrage de fiction, le Philippin Jim Libiran filme sa Cité de dieu à lui. Direction Tondo, bidonville de Manille où le jour ne semble jamais se lever et où règnent les combats de gangs. Baigné de hip-hop maison, Tribu a pour lui un sujet fort, peinture noire d'un monde enfermé sur lui-même, avec une jeunesse qui ne trouve de dialogue que dans le coup de batte. Mais malgré une évidente bonne volonté, le film se retrouve trop souvent serré à la ceinture, limité par sa mise en scène, son écriture, son montage, son utilisation de la musique, qui mordent souvent la ligne jaune de l'amateurisme. Conçu à l'arrache, Tribu n'exploite pas assez sa réserve d'énergie et se révèle un peu trop cheap. Pour celles et ceux qui souhaitent se faire leur idée, le film repasse dimanche soir, en présence de son (sympathique) réalisateur.
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États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...