Mon cousin

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Mon cousin
France, 2020
De Jan Kounen
Scénario : Fabrice-Roger Lacan
Avec : Pascale Arbillot, François Damiens, Vincent Lindon, Alix Poisson
Photo : Guillaume Schiffman
Musique : Anne-Sophie Versnaeyen
Durée : 1h44
Sortie : 30/09/2020
Note FilmDeCulte : ***---
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Pierre est le PDG accompli d’un grand groupe familial. Sur le point de signer l’affaire du siècle, il doit régler une dernière formalité : la signature de son cousin Adrien qui détient 50% de sa société. Ce doux rêveur idéaliste qui enchaine gaffes et maladresses est tellement heureux de retrouver Pierre, qu’il veut passer du temps avec lui et retarder la signature. Pierre n’a donc pas le choix que d’embarquer son cousin avec lui dans un voyage d’affaire plus que mouvementé où sa patience sera mise à rude épreuve.

LE CHEVREAU

C’était un signe. Pour une fois que la promo d’une comédie hexagonale se sort les doigts et ose une affiche avec une composition et de la couleur, c’est-à-dire à l’exact opposé de celles avec l’éternel fond neutre et la police de caractère jaune (ou rouge c’est selon) aussi interchangeable que les film qu’elles sont censées vendre, c’est montrer aux éventuels spectateurs qu’on ne s’est pas foutu de leur gueule, que le film promet une composition picturale qui tient vraiment la route et qu’il ne s’agira pas d’un film à l’image aseptisée et à la photographie complètement plate. C’est peut-être con à dire (et à écrire) mais il faut l’avouer, rares sont les propositions de comédies qui offrent une vraie place aux cadres et à la photo. Mais bon avec Jan Kounen aux manettes on était plutôt rassuré, le bonhomme étant passé plus que maître dans l’art de composer de l’image, Dobermann, Blueberry, 99 F et Coco Chanel & Igor Stravinsky parlant pour lui. Seulement voilà, à trop assurer sa forme Kounen oublie de donner suffisamment de corps à son fond, son buddy movie à la trame maintes fois vue et cousue de fil blanc, un peu poussif, parfois sur-écrit et souvent facile, se retrouvant presque anecdotique dans une filmographie qui n’en demandait pas tant. Heureusement que le tandem Lindon / Damiens fonctionne à fond et que la tendresse qui entoure ce voyage initiatique (un thème cher au réalisateur) transpire la sincérité. Mais bon, c’est quand même dommage de voir un si bon metteur en scène au service d’un script à la mécanique élémentaire et perfectible. Plus qu’à attendre la prochaine fois…

par Christophe Chenallet

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