Jeune Fille et les loups (La)

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Au sortir de la Grande Guerre, Angèle, 20 ans, est déterminée à devenir la première femme vétérinaire. À travers son destin aventureux, elle sera l'objet d'une rivalité sans merci entre son promis, un industriel visionnaire mais sans scrupule, et un homme simple, retiré dans la montagne, près des loups et loin de la folie des hommes. Angèle va exploiter au mieux cette rivalité pour atteindre son véritable objectif : sauver les loups.

La jeune fille et les loupsenvoyé par xtremdivx

LA MONTAGNE, ÇA VOUS GAGNE

Une jeune femme prisonnière des loups et d’un fou dans une montagne enneigée et quasi impraticable ? On a vite fait de se dire que cette histoire pourrait faire espérer un nouveau survival des familles. Mais c’était oublier que le film est de nationalité française, mère patrie du fromage et des valeurs telles que la chasse, la pêche et les traditions. De plus cette histoire de captivité n’étant qu’un point du scénario et non la base du script, il n’y avait plus d’espoir de voir débarquer un film de genre avec l’ex-Marianne grimée façon baroudeuse. Qu’à cela ne tienne, le nouveau film de Gilles Legrand (Malabar Princess, 2004) donne quand même pleinement satisfaction, pour peu que l’on aime les contes naturalistes, sous couvert de cinéma traditionnel, fait de grands paysages et de jolis sentiments. Une aventure pour toute la famille de 7 à 77 ans, labellisée Christian Carion (Une hirondelle a fait le printemps, 2001; Joyeux Noël, 2005) et Hélène Grimaud. Dommage quand même que le film ne donne pas vraiment dans l’originalité et se contente de recycler les figures faciles et éprouvées de l’appel de la nature, de la folie des hommes, des amours contrariées et des alliances contre-nature. Car dans ce patchwork d’images oniriques parsemées de dialogues gentiment anachroniques (on n’est pas loin du téléfilm de luxe façon France 3 où l’on pourrait croiser Louis La Brocante sans sourciller), l’aventure de la belle face aux bêtes, accompagnée de ses amis le Quasimodo des montagnes et l’aviateur rêveur, sonne tout ce qu’il y a de plus tristement banal, surtout avec son happy end de rigueur. Gageons qu’il existe évidemment un public pour ce genre de film et que ce produit « provincial » remplit pleinement son cahier des charges. Mais un peu plus de folie n’aurait pas forcément dénaturé l’ensemble.

par Christophe Chenallet

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