Jacquou le Croquant

Jacquou le Croquant
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Jacquou le Croquant
France, 2006
De Laurent Boutonnat
Scénario : Laurent Boutonnat, Franck Moisnard d'après d'après l'oeuvre de Eugène Le Roy
Avec : Marie-Josée Croze, Judith Davis, Albert Dupontel, Olivier Gourmet, Tcheky Karyo, Jocelyn Quivrin, Gaspard Ulliel, Malik Zidi
Photo : Olivier Cocaul
Musique : Laurent Boutonnat
Durée : 2h30
Sortie : 17/01/2007
Note FilmDeCulte : ***---
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1815. Le jeune Jacquou voit son père se faire arrêter et envoyer au bagne par les hommes du Comte de Nansac. Elevé en orphelin par un curé, le jeune homme devenu adulte voit l’occasion de se venger et monte ses amis paysans contre le Comte.

Jacquou le croquant - Bande annonceenvoyé par Cinemaniaq

CRUNCHY JACK

Ce qui surprend dans ce Jacquou le Croquant, c’est avant tout son rythme. Cette histoire de petit paysan qui monte une révolte contre le pouvoir en place, mille fois vue, se permet néanmoins une construction langoureuse qui, en lieu et place de la traditionnelle "enfance de Jacquou", normalement expédiée en deux scènes, s’offre le luxe d’une longue mise en place d’une heure avant que l’enfant ne devienne Gaspard Ulliel. Ce rythme ample, allié à de nombreuses scènes très étirées, donne tout de suite au film une certaine assurance et témoigne de la confiance que Boutonnat a en son sujet. Le réalisateur de Giorgino (trois heures déjà) a par contre plus de mal à mixer les origines littéraires du personnage avec son incarnation cinématographique et ne peut s’empêcher de laisser sa narration patiner un peu. La volonté d’intégrer une bonne part de background historique fait honneur au film, mais la gestion par exemple d’une sous-intrigue amoureuse plombe le déroulement de l’histoire. Ulliel, sans faire des étincelles, surprend néanmoins par son charisme dans un rôle finalement assez neutre, effacé, autour duquel gravitent des personnages secondaires plus intéressants. L’ensemble souffre avant tout de deux choses: d'une part la mise en scène de Boutonnat, qui rappelle par trop ses clips pour Mylène Farmer, via ses sur-enchaînements de mouvements de caméra / zooms / ralentis; et d'autre part le décevant sur-jeu de certains acteurs, en premier lieu Jocelyn Quivrin, qui était pourtant un choix original pour incarner le méchant comte.

par Liam Engle

En savoir plus

Jocelyn Quivrin devait à l’origine tenir le rôle-titre mais, sortant de l’expérience de L’Empire des loups, il disait ne pas se sentir prêt. Boutonnat lui a donc confié le rôle de l’antagoniste, rajeuni pour l’occasion.

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