GRINDHOUSE: premier avis

Dès les premières secondes, le film revendique son ambition, son hommage aux films de genre des années 70: pellicule crasseuse, raccords ratés, présentations d'époque... Si les deux films, présentés l'un après l'autre, se répondent par le biais d'un
Dès les premières secondes, le film revendique son ambition, son hommage aux films de genre des années 70: pellicule crasseuse, raccords ratés, présentations d'époque... Si les deux films, présentés l'un après l'autre, se répondent par le biais d'une poignée d'acteurs voire de personnages, leurs points communs s'arrêtent là. Death Proof permet à Kurt Russell d'exceller en cascadeur psychopathe, mais souffre des pires travers de Quentin Tarantino: la sur-écriture de dialogues, aboutissant à un bavardage épuisant. Heureusement l'auteur sait aussi passer à l'action et quelques scènes - dont la géniale fin - sauvent ce segment de l'ennui. Robert Rodriguez, lui, nous ravit plus avec son jouissif Planet Terror, une kitscherie gore et hilarante, en rajoutant toujours plus dans les clichés et le sang, et servi par un casting parfait. Enfin, les deux films sont réunis par une poignée de fausses bandes-annonces signées Rob Zombie (La Maison aux mille cadavres), Eli Roth (Cabin Fever, Hostel) ou encore Edgar Wright (Shaun of the Dead), toutes plus drôles et barrées les unes que les autres.
Death Proof sortira en France le 6 juin prochain, tandis que Planet Terror attend encore sa date de distribution…