L'électrochoc: Lars Von Trier, revenu d'une dépression et d'un Direktor moins inspiré, offre une véritable séance d'hypnose avec Antichrist, une tuerie incroyable d'un point de vue mise en scène, expérience jouant l'outrance la plupart du temps mais qui touche au sublime, même pataugeant dans le grotesque, à quasi chaque coup. Antichrist évoque le Lynch le plus horrifique, malmenant l'hésitation fantastique, prétexte de mélodrame (un couple perd son enfant) et projection surnaturelle (sorcellerie et mauvais esprits), dans une Nature qui n'est autre que l'église de Satan. Ca serait beau si c'était un conte pour enfants dit un personnage à l'autre, un conte oui, les bébêtes de La Nuit du chasseur en version perverse, son Mal à l'intérieur en masque de chagrin, dans une plongée folle et aliénée, avec Charlotte Gainsbourg comme possédée, sublime, en prix d'interprétation quasi immanquable.
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États-Unis, 2024
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