FESTIVAL DE CANNES 2007: Le Bannissement

FESTIVAL DE CANNES 2007: Le Bannissement

Un homme, sa femme et leurs deux enfants, quittent une cité industrielle pour la campagne d'où est originaire le mari et s'installent dans la vieille maison du père de celui-ci. Le nouveau lieu est donc la Nature, une nature envoûtante. Et personne n

Un homme, sa femme et leurs deux enfants, quittent une cité industrielle pour la campagne d'où est originaire le mari et s'installent dans la vieille maison du père de celui-ci. Le nouveau lieu est donc la Nature, une nature envoûtante. Et personne ne retiendra la main du père levée sur son fils. Aucune voix ne sera entendue, le fils ne sera pas remplacé par l'agneau. Car celui qui brandit le couteau n'entend pas, ses yeux ne voient pas, son coeur est sec. Mais sa foi en la "loi" de la fierté humaine est aussi violente qu'insatiable.

Après le magnifique Retour, Le Bannissement était attendu comme le Messie, le film exigeant mais accessible qui mettrait tout le monde d'accord sur la supériorité esthétique actuelle du cinéma russe. L'installation de l'intrigue laisse présager le meilleur avec son utilisation envoûtante de la musique et des plans beaux comme des icônes orthodoxes. Hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, le film s'embourbe ensuite entre sur-dramatisation et symbolisme pompeux... Une déception.

Découvrez la bande-annonce:

par Yannick Vély

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