Ce qui nous lie

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Ce qui nous lie
France, 2017
De Cédric Klapisch
Scénario : Santiago Amigorena, Cédric Klapisch
Avec : Eric Caravaca, François Civil, Ana Girardot, Pio Marmaï
Photo : Alexis Kavyrchine
Musique : Loïc Dury
Durée : 1h53
Sortie : 14/06/2017
Note FilmDeCulte : ****--
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Jean a quitté sa famille et sa Bourgogne natale il y a dix ans pour faire le tour du monde. En apprenant la mort imminente de son père, il revient dans la terre de son enfance. Il retrouve sa sœur, Juliette, et son frère, Jérémie. Leur père meurt juste avant le début des vendanges. En l’espace d’un an, au rythme des saisons qui s’enchaînent, ces 3 jeunes adultes vont retrouver ou réinventer leur fraternité, s’épanouissant et mûrissant en même temps que le vin qu’ils fabriquent.

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À la lecture du synopsis, on s’imagine parfaitement le genre de film que sera Ce qui nous lie. Le genre de récit, le genre de leçon que chacun va apprendre, etc. Et pour être tout à fait honnête, le film est globalement sans surprise. Si ce n’est celle d’être néanmoins plaisant et même souvent assez touchant. Le salut se trouve dans ce traitement typiquement klapischien, sous forme de chronique, adoptant cette fois comme seule structure les quatre saisons d'une année et donc d'un cru, et réduisant l'aspect choral qu'il affectionne tant à une simple fratrie de trois personnages, tous attachants et surtout servis par de bons comédiens de la nouvelle génération, notamment François Civil, qui continue de confirmer.

Que ce soit dans l'évitement de certaines scènes convenues (la dispute en ellipses) ou dans ses bons vieux aphorismes ("un couple c'est comme un vin, quand ça vieillit c'est pas que du pourrissement"), Ce qui nous lie parvient à retrouver par moments la justesse de sa trilogie Xavier, comme quand il fait dialoguer le passé et le présent, l’enfant et l’adulte, le père et le fils, ou qu’il capture la convivialité des vendanges. Par conséquent, l’ouvrage se hisse clairement au-dessus des essais récents du cinéaste, plus artificiels (Paris, Ma part du gâteau, 10%).

par Robert Hospyan

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