Bridget Jones: L'Age de raison
Bridget Jones: The Edge of Reason
Royaume-Uni, 2004
De Beeban Kidron
Scénario : Adam Brooks, Richard Curtis, Andrew Davies, Helen Fielding d'après le livre de Helen Fielding
Avec : Jacinda Barrett, Jim Broadbent, Colin Firth, Hugh Grant, Gemma Jones
Photo : Adrian Biddle
Musique : Harry Gregson-Williams
Durée : 1h48
Sortie : 08/12/2004
Quatre semaines plus tard. Bridget a enfin trouvé l'amour en la personne du riche et bel avocat Mark Darcy, mais la vie de couple n'est pas si facile et elle doit trouver maintenant comment garder son petit ami.
THAI NA NA
Pauvre Renée Zellweger, affublée d'un quadruple menton et dont le moindre pore transpire la graisse durement gagnée pour incarner une seconde et dernière fois une Bridget fofolle et… amoureuse. Jalouse aussi et, sur ce tableau, on a vite pitié d'elle, se demandant ce qu'un gendre idéal comme Mark Darcy peut bien lui trouver… Mais joie est de constater que l'humour et l'esprit de répartie de l'Anglaise, bien présents dans le livre et qui avaient disparu de la première adaptation, sont ici revenus. Soulagement également de voir que le scénario n'est pas, comme le premier film toujours, une pâle copie du livre, mais bénéficie d'un véritable effort d'adaptation. Ainsi, de raccourcis bienvenus et habiles (le retour de Daniel, la Thaïlande) en changements catégoriques et ridicules (le personnage de Rebecca), l'histoire suit son fil romantique convenu certes, mais plein d'humour et de bonnes intentions. L'on reprochera un aspect "films à sketches", le montage nous emmenant d'une scène à une autre sans véritables transitions, mais le décalage de la happy end obligatoire peut séduire, ou du moins amuser. Enfin, le principal défaut du film réside dans sa direction photo, simplement affreuse, dont aucun acteur, si ce n'est le charmant Colin Firth, ne ressort embelli, bien au contraire. Pour le coup, une image un peu plus léchée et sirupeuse, propre au genre du film, aurait été plus appropriée, et plus respectueuse des comédiens.