Edward Burns

Edward Burns
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Scénario, Acteur
États-Unis

Une fois n'est pas coutume, nous allons nous intéresser à un beau gosse plus reconnu pour son talent que pour son corps de rêve ou ses airs de minet. En effet, Edward Burns est non seulement un acteur au charme indéniable, mais il est surtout un auteur-réalisateur indépendant au talent confirmé. Ainsi, point de photo de lui exhibant des pectoraux huilés ou un fessier rebondi (et pourtant ce n'est pas faute d'avoir cherché!), seulement quelques clichés tout (trop) habillé, mais desquels émane cependant un je-ne-sais-quoi d'exquis.

Pour en venir à la petite histoire, ce New Yorkais, fils d'Irlandais catholiques, vient de fêter ses trente-quatre bougies (le 29 janvier). Après un diplôme de littérature anglaise, il bifurqua vite vers le cinéma (Université de Manhattan) et rédigea ses premiers scénarios. Il trouva ensuite un job d'assistant sur l'émission très célèbre Entertainment Tonight et réalisa quelques courts-métrages qui firent déjà parler d'eux. Mais c'est en 1995 que tout se déclenche: Burns tourne chez ses parents, avec sa petite amie d'alors, Maxine Bahns, et aidé de ses collègues techniciens de la télévision, son premier long-métrage: Les Frères McMullen. Burns y filme ce qu'il connaît le mieux: les relations familiales d'Irlandais catholiques, et le filme bien! Ainsi, pour un coût de 25 000 $ (mais une durée de tournage de plusieurs mois), le film fut récompensé au festival du cinéma indépendant de Sundance et empocha 10 millions de $ de recettes! Il enchaîne alors en 1996 avec un film du même genre, She's the One, avec Cameron Diaz et Jennifer Aniston, où de nouveau les relations entre deux frères (et avec leurs femmes/petites amies/maîtresses également) sont mises en avant. Justement, le petit frère d'Edward, Brian, est lui aussi scénariste et s'associe à son frère pour créer la société de production 'Irish Twins'. C'est dire si Burns gagne ses galons d'auteur-réalisateur-producteur en parlant de ce qu'il connaît le mieux!

En 1998, il reste avec No Looking Back dans les relations personnelles mais se situe cette fois plus du côté féminin, en mettant en scène Lauren Holly, jeune femme enfermée dans une petite ville côtière et qui rêve de d'une vie meilleure, hésitant en son fiancé Jon Bon Jovi et son ancien amour Edward Burns (qui se met en scène dans tous ses films). Et on ne peut qu'être impressionné de voir un homme décrire avec tant de justesse des états d'âme si féminins, bref il sait décidément s'y prendre pour trouver son public. Une fois son film achevé, il change complètement de registre et rejoint en tant qu'acteur Spielberg pour Il faut sauver le soldat Ryan, où il joue évidemment un soldat américain (très attirant en uniforme, comme beaucoup de ses collègues c'est vrai). Il fera encore l'acteur pour un autre réalisateur en 2001, en partageant l'affiche du polar original 15 minutes avec Robert De Niro. Il incarne cette fois un enquêteur spécialisé dans les incendies à la mèche rebelle et plutôt sexy. Mais, pour notre plus grand malheur, ni dans ses propres films ni dans ceux d'autres réalisateurs il n'aura eu à se déshabiller ou à jouer de scènes torrides, si bien qu'on reste sur notre faim niveau torse viril et cuisses d'acier.

Cela dit, l'espoir reste permis car ce séduisant artiste n'est pas en reste de projets: il vient d'écrire, réaliser et produire deux films, dans lesquels bien sûr il joue, Ash Wednesday (avec Elijah "Frodo" Wood) et Rencontres à Manhattan (une comédie romantique cette semaine sur nos écrans, avec sa petite amie Heather Graham), tandis qu'il prépare en tant que producteur et acteur The Last Lane et en tant que simple acteur Life or Something Like It (avec Angelina Jolie). Nous n'avons donc plus qu'à aller brûler un cierge sur le Walk of Fame pour qu'enfin il nous dévoile un peu de lui...

par Yannick Vély

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