Entretien avec Marie Rivière
Marie Rivière a réalisé l'an dernier En Compagnie d'Eric Rohmer, un documentaire intime et surprenant dans lequel elle rassemble des rencontres filmées entre le cinéaste, ses acteurs et ses collaborateurs. Nous l'avons rencontrée.
FdC: Lors de la présentation publique de votre film (En compagnie d'Eric Rohmer) à la Filmothèque en septembre dernier, vous sembliez avoir du mal à le considérer entièrement comme un documentaire. Avez-vous toujours la même réserve ?
Marie Rivière: J’ai dit « surtout ne faites pas attention à la forme, mais attendez, ne fermez pas les yeux quand même » ! Parce qu'à priori pour moi un film ce n’est pas de la vidéo, c’est de la pellicule. Mais, il y a de bons films en vidéo. Et puis, le Festival de La Rochelle m'avait déjà fait confiance en le sélectionnant, je n'aurais pas dû être si stressée mais on ne se refait pas! Heureusement que je n’avais pas de producteur, parce que si j’en avais eu un, il se serait couché sur son fauteuil et il m’aurait dit « Bon, Marie, tu ne viens plus jamais présenter ton film ! ». Et j’ai attendu transie dans un café pendant toute la projection. Je ne savais pas s’il fallait revenir à la fin. On m’a dit « Si, faut revenir, ils t’attendent !». Et le temps que je me décongèle… je ne savais pas si on allait me jeter des tartes à la crème ou quoi… Quant à la réserve que j’ai à dire que c’est un documentaire… c’est quand même à vous de le dire. Parce que ranger des choses dans les cases, c’est pas tellement mon job. Moi, je n’ai pas fait un documentaire. Je n’ai pas voulu faire un documentaire. Il y a eu tellement de gens qui ont fait parler Rohmer. Non, c’est une histoire d’amitié… S'il documente, c'est de façon indirecte, non didactique.
FdC: En effet, mine de rien, le film parle aussi beaucoup de Rohmer et de son travail, en pointillés.
MR: Ah oui, beaucoup, c’est vrai. C’est vrai parce que lui-même en parle. Il dit au début « pas d’introspection », et bon, c’est vrai que je n’avais pas spécialement envie non plus de faire de l’introspection. Donc je me suis lancée, avec une caméra qu’on m’avait prêtée. Je ne savais pas la faire marcher, je savais juste faire On et Off. C’est pour ça que les premiers plans sont un peu cramés, mais après ça va, non ? Pour répondre à votre question, en fait, si : c’est un documentaire sur ce que les gens y trouvent, voilà.
FdC: J’imagine qu’à l’origine, rien n’était écrit. Est-ce qu’il s’agissait de notes que vous avez par la suite décidé de monter en long métrage, ou est ce que l’idée du film était là depuis le début ?
MR: Non, je n’avais pas ce projet-là du tout. D’abord Éric m’avait dit qu’il voulait bien être filmé, mais sans équipe, sans matériel onéreux. Il ne voulait pas que je dépense d’argent, je lui ai dit : « ça tombe bien, j’en ai pas ! ». J’ai acheté les cassettes DV à deux euros, et vogue la galère. Après, j’ai fait des frais : j’ai acheté un pied d’appareil photo, mais c’est pas terrible pour les panos, ça coince... Je ne savais jamais quand ni jusqu’à quand je pourrai le filmer. Je pense qu’il s’est peut-être dit qu’il laissait un souvenir de lui aux gens qu’il aimait et qui l’aimaient. Mais ce n’est pas une chose que j’ai réalisée sur le moment. En fait on a tourné beaucoup par journée, mais sur une durée très étalée dans le temps. Et comme Éric était toujours habillé de la même façon, finalement pour les raccords c’est moyen mais ça passe quand même.
FdC: Alors à quel moment vous êtes vous rendue compte que vous aviez assez de matériel pour en faire un film ?
MR: Tous les jours j’en avais trois tonnes ! Enfin non je ne filmais pas tous les jours, mais je le voyais souvent. Je ne venais pas toujours avec la caméra. Donc des fois je filmais quand je sentais que l’ambiance était propice. Je disais « On peut filmer ? » et si c’était d’accord, il fallait tourner immédiatement, comme par jeu. Donc je sortais souvent la caméra à l’arrache. A ce moment-là il y a beaucoup de travail de montage. Françoise Etchegaray, quand elle était au bureau, a filmé les plans où je suis avec Eric. J’ai été quand même culottée de faire ce film ! Mais je m’en suis pas rendue compte sur le moment. Il y avait une urgence aussi à le faire. C’était un plaisir, mais fallait pas que ce soit pesant non plus. Éric ne l’aurait pas voulu. Ce qui ne veut pas dire que je l’ai fait à la légère non plus, c’est des mois et des mois de travail.
FdC: Vous parlez des limites que Rohmer vous avait données, est ce qu’il vous en a imposé certaines vis-à-vis de son image ?
MR: En fait au début j’avais fait des photos de lui et il était content. C’était une continuation. Mais les limites c’est lui qui les donne, tout simplement. Il sait très bien ce qu’il veut montrer de lui et ce qu’il ne veut pas montrer. Il est tout à fait conscient de ce qu’il donne. Je lui montrais au coup par coup ce que je tournais, surtout ses poésies, parce qu’il adorait ses poésies, et il voulait voir ce que ça donnait. On a coupé au montage parce que c’était très, très long, mais ça lui a plu. Moi j’étais complètement dans le respect. Il n’a jamais dit « enlève ça ». On a tous plusieurs facettes, dans nos personnalités. Il y a une idée qui veut qu’un metteur en scène doit paraitre rigoureux. A un moment, par exemple, il était devant son piano et il prenait des poses. Moi je lui disais « mais pourquoi tu prends des poses ? « Ah, mais parce qu’un metteur en scène doit avoir l’air sérieux et inspiré ». Et en même temps, cette amitié qu’on a entre nous est faite de beaucoup de respect. Moi c’est ça que je vois, quand je regarde les images : je trouve que c’est extrêmement respectueux. Je trouve que quand Arielle parle avec lui du mariage, quand c’est à son tour de parler, elle ne le coupe pas, elle le regarde parler. Il reçoit beaucoup de marques de respect de ses acteurs. On a beaucoup de délicatesse envers lui. Même si moi, je peux être plus familière avec lui, je crois que dans ma manière même de le toucher, mettre une main sur son épaule, il y a beaucoup de respect.
FdC: Comment s’est fait le choix des intervenants ?
MR: J’ai tout de suite pensé à Arielle. Mais sinon, je dois dire que je n’ai pas réfléchi longtemps. En plus tout est allé très vite, parce qu’Éric était d’accord, d’accord tout le temps. Je lui disais « j’ai une surprise », on venait, et ça lui faisait extrêmement plaisir. Et puis je n’allais pas faire ça éternellement, parce que vous voyez, Fabrice c’est 20 minutes dans le film, Arielle elle prend 20minutes… C’est bien comme ça je trouve. On a tourné de 2007 à 2008. J’ai tout de suite pensé à Arielle, et on a terminé avec Fabrice. C’est vrai qu’il y a beaucoup d’acteurs qui ne sont pas dedans. Mais je me suis sans doute replacée trente ans en arrière : Perceval, la rencontre avec Éric, c’était Arielle, c’était Fabrice, Pascale Ogier, qui n’est plus là…ma mémoire. Et puis aussi certainement parce qu’Arielle venait un petit peu au bureau à ce moment là. Elle voyait Éric de temps en temps, elle était quand même présente dans sa vie, il l’aimait bien, il aimait beaucoup les gens qui savent se mettre en scène tout seul, comme Fabrice, et moi aussi en quelque sorte. Je n’avais pas l’intention de faire des entretiens, mais de filmer des moments imprévus, et j’ai été fortement récompensée par tout ce que les gens dans le film ont pu me donner.
FdC: Est-ce que vous diriez que son cinéma a pu, dans une certaine mesure, vous influencer pour faire ce film ?
MR: Ben non, lui il a du matériel ! Non, lui c’est beaucoup plus réfléchi. Non, pourquoi ?
FdC: Certaines scènes de votre film rappellent parfois ses films à lui.
MR: Mais pourquoi ? Vous dites ça parce que je suis une actrice de Rohmer. C’est possible, mais peut-être aussi que ça vient d’un à priori parce que je suis une actrice de Rohmer, donc on pense forcément que je vais tourner comme lui. Mais bon, je ne filme vraiment pas du tout comme lui. Éric disait avec humour, que parfois il regardait des téléfilms pour voir si ses films étaient vraiment meilleurs. Bon, bien sûr quand même il pensait que ses films étaient mieux. Il y avait un téléfilm qu’il aimait beaucoup, c’était L’Allée du roi de Nina Companez. C’est pour ça qu’il a pris Didier Sandre pour Conte d’automne, d’ailleurs. Il disait que ce qui rendait selon lui ses films meilleurs, c’est qu’il n’y avait pas de musique. Ce n’est pas qu’il n’aime pas la musique, au contraire, il est très musicien. c’est juste que pour lui, quand une scène est chiante, qu’est ce qu’on fait ? On met de la musique dessus pour qu’elle passe. Non mais, pour revenir à la question, Éric il a une rigueur au niveau du cadre, il a une conception de ce que va être son film au final. Moi, je ne pouvais pas l’avoir. D’abord, je n’ai pas son talent et puis c’était totalement improvisé. Je ne savais jamais ce qui allait se passer. J’avais des intentions, des espoirs, mais j’étais tributaire du hasard, de ma solitude à la technique.
FdC: Il y a quand même beaucoup d’humour dans le film.
MR: De quoi vous parlez quand vous parlez d’humour ?
FdC: Je trouve que par exemple la discussion avec Fabrice Luchini est très drôle. Pas drôle dans un sens moqueur, mais drôle dans un sens joyeux, léger. Était-ce un choix délibéré de garder surtout des scènes joyeuses ?
MR: Non, parce qu’on était tout le temps comme ça avec Éric ! Arielle a une réflexion à un moment, quand elle est sur le piano, elle dit: « Éric aime les gens enjoués ». Et moi je lui ai dit « mais c’est lui ! C’est lui qui donne envie d’être enjoué ». C’est vrai que, en fait, quand on est avec lui, quand on était avec lui, on avait envie de jouer, c’est ça. Jouer, enjoué, c’est la même chose. C’est un plaisir à la fois enfantin et pur. C’est le bonheur d’échanger. Alors ce n’est pas un choix volontaire au niveau du film, c’est juste un reflet de la vie comme elle l’était avec lui.
FdC: C’est justement là-dessus que votre film rejoint son cinéma. Il permet de se rappeler que beaucoup de ses films sont aussi des comédies. Les contes des quatre saisons, par exemple, c’est parfois très léger, très drôle, il y a de l’ironie. Votre film n’est pas du tout austère, et lui-même y est tout sauf austère. C’est un visage de lui qu’on n’imagine pas toujours.
MR: C’est vrai. C’est lui qui n’est pas austère du tout. Mais ce n’est pas très étonnant qu’on retrouve dans l’homme le réalisateur. Parce que s’il met en scène des scènes légères et drôles, c’est aussi parce que dans la vie il aimait s’entourer de gens qui le sont, que ce soit Arielle ou Fabrice, que ce soit moi dans Le Canapé rouge, ou n’importe. Avec lui on était toujours prêts à jouer. Il n’y a pas de dissociation entre son cinéma et les gens qu’ils fréquentaient. C’est vrai ce que vous dites.
FdC: Mais ce n’est pas quelque chose qui est passé jusque dans son image publique. D’ailleurs, il n’avait pas d’image publique.
MR: Il était réservé, mais moins avec nous, et Il aimait se mettre en scène, lui aussi. D’ailleurs c’est peut-être pour ça que, tout à fait inconsciemment, il s’entourait de gens qui avait cette aptitude-là. Et c’est sans doute pour ça que j’ai filmé ces mêmes gens. Éric adore… ah je parle toujours au présent… par exemple tout le moment de la préparation de Perceval : c’était une époque bénie pour lui, et pour nous tous ! Autant son film est très rigoureux, autant quand on était tous dans son bureau, on riait, on récitait des poèmes, c’était très joyeux. C’est peut-être ça que j’ai filmé, finalement. Peut-être que je suis retournée vers ça.
FdC: Vous parlez de gens qui se mettent eux-mêmes en scène. D’une manière beaucoup plus concrète, il y a d’autres actrices de Rohmer qui se sont elles-mêmes mises en scènes. Il y a eu Rosette dans ses court-métrages, il y a eu Béatrice Romand, qui a réalisé un documentaire sur sa mère. Or le film parle aussi beaucoup de vous. Est-ce que pour vous c’est un peu le même phénomène ?
MR: Non mais vous pouvez dire ça de toutes les actrices. Il y a tellement d’actrices qui font des films. Je ne crois pas qu’on puisse en déduire quoi que ce soit, au contraire il y a très peu d’actrices de Rohmer qui ont fait des films. Beaucoup d’actrices font des films elles-mêmes où elles parlent de leur vie, Valéria Bruni Tedeschi, par exemple. Donc c’est pas du tout propres aux actrices de Rohmer, ce serait même plutôt le contraire. On me voit trop ? C’est ça que vous trouvez ?
FdC: Pas du tout, ce n’est pas ça. Mais on voit quand même votre fils, par exemple…
MR: Oui. Mais c’était quelque chose que je voulais vraiment montrer : le tournage, mon personnage sont ancrés dans le réel. Je voulais montrer que c’était fait maison, et que tourner ce film, c’était ma vie. J’y ai mis beaucoup. On ne s’en rend pas compte ! Mais j’y ai passé tellement de temps. Ce n’est pas du narcissisme, hein. On me voit seulement quand je raconte comment j’ai rencontré Rohmer. Parce que c’est vrai qu’à chaque fois que j’entre dans cette partie de son petit bureau, que je vois cette cage d’ascenseur, toujours, toujours, toujours, je repense à quand je l’ai rencontré. Et je ne me voyais pas ne pas le raconter, c’est une façon impressionniste de décrire les choses. Pour moi c’était incontournable.
FdC: Justement, c’est ce qui rend le documentaire plus vivant et plus émouvant. Ca le rend paradoxalement à la fois plus léger (puisque c’est ce qui lui permet d’échapper au genre documentaire pour aller vers quelque chose de plus intime), et en même temps plus émouvant, puisqu’on a vraiment l’impression de voir un portrait de vrais gens plutôt que de gens au travail.
MR: Voilà, j’avais envie de montrer le réel, ma réalité.
FdC: Quel regard est ce que vous portez aujourd’hui sur le culte qui entoure Le Rayon vert ?
MR: C’est dur, parce que je n’arrive pas à le revoir. Je n’arrive à rien revoir, même La Femme de l’aviateur. J’ai dû revoir certains films, revoir des extraits, mais en fait, je savais très bien déjà quels extraits je voulais prendre, donc j’y suis allée directement. Sinon j’ai trop de mal à me dédoubler. Je ne suis pas nostalgique du passé. Je suis heureuse, vraiment heureuse que les gens puissent voir Le Rayon vert, des gens comme vous. Quand il y a un dvd à la Fnac, je suis contente, mais je ne suis pas nostalgique. J’aime bien que les choses soient gardées vivantes par le regard des autres. J’aime bien parler du film avec des spectateurs après une projection par exemple, mais je n’arrive pas à le regarder.
FdC: Et les autres Rohmer, vous pouvez les regarder ou c’est pareil ?
MR: Non, c’est pareil, même si c’est moins sensible, évidemment. C’est parce que c’est tout mon passé. Je connais Eric depuis trente-cinq ans, et tous ses films font partie de ma vie. Pauline à la plage, je ne suis pas dedans mais je me rappelle de la joie Éric à tourner ce film, je me rappelle de Rosette, du boulevard saint-germain où on tournait, où parfois on filmait des répétitions. C’est des lieux que je connaissais, tout est lié. Beaucoup de lieux dans Paris sont liés à Éric, comme dans Conte d’hiver, la scène qu’on a tournée à la fin, dans le bus porte de Champerret. Conte de Printemps, je pourrais peut-être le regarder, surtout parce que c’est un des préférés d’Eric, et que je ne m’y sens pas d’attaches. J’aime beaucoup Conte d’été aussi. C’est là, me disait Eric, où il a mis le plus de lui-même, dans ce personnage masculin. Et moi j’entends les mêmes choses dites par le personnage de Delphine dans Le Rayon vert que par le personnage qu’incarne Melvil Poupaud dans Conte d’été! C’est quelqu’un qui s’exprime sur sa solitude, tout en en la revendiquant. Y a le thème de la solitude dans La Femme de l’aviateur, aussi, et le fait d’en être fier, car c’est là qu’on trouve sa voie. Quand j’entends Melvil, dans Conte d’été, dans un plan au bord le ma mer, dire des choses du style « moi j’ai du mal à m’intégrer, quand je suis avec des gens, j’ai l’impression qu’on ne me voit pas, que je suis transparent » j’entends complètement ce que je dis dans Le Rayon vert ! Ce qu’il m’a fait ou laisser dire, sans qu’on en ait discuté d’ailleurs..
FdC: Dans le film vous dites que si vous avez rencontré Rohmer, c’est avant tout parce que vous étiez spectatrice…
MR: Oui. J’habitais dans le quartier de Saint-Germain des prés et j’avais vu L’Amour l’après midi au cinéma qui est place Saint-Germain des prés. J’allais aussi souvent dans les cinémas de la rue Champollion, j’étais un peu cinéphile. J’ai vu L’Amour l’après-midi, et j’ai trouvé ça très moderne et plein de valeurs. Bon, il faut dire qu’à l’époque, on avait le choix entre Dreyer et De Funès ! Mais je n’étais pas encore actrice, j’étais spectatrice, donc j’étais à fond dans ce que je voyais, je ne mettais pas de distance entre moi et ce que je regardais. Et a partir du moment où j’ai commencé à jouer la comédie, j’ai mis cette distance, je n’ai plus regardé les films de la même façon. Donc j’avais adoré L’Amour l’après-midi. J’étais un petit peu étonnée par la longueur des tirades que Zouzou avait à dire, et puis après, je me suis rendue compte que c’était récurrent chez Éric. Et Bernard Verley qui joue le rôle masculin ! Je l’avais adoré quand j’étais petite dans L’Aiglon, je ne savais pas qu’il était dans le film. Je n’allais pas voir les films pour les acteurs qui jouent dedans. Et là, dans le cinéma, j’entre et je le vois ! Tout ce que son personnage dans L’Amour l’après-midi raconte sur la fidélité, à travers, par exemple la scène où il enlève son pull, moi ça m’a beaucoup touchée. Je découvrais un cinéma intelligent, qui parlait beaucoup, mais ça ne me dérangeait pas, un cinéma moderne et qui en même temps véhiculait des valeurs et c’est ça que j’ai aimé : ce mélange-là. Voilà. Donc pour moi c’était incontournable de le dire.
FdC: Où votre film a-t-il été projeté, jusqu’à maintenant ?
MR: Au festival de La Rochelle. A Paris à la Filmothèque. A la Viennale, le festival de Vienne. Et là je vais aller au festival de Lisbonne. Et c’est vrai qu’à part en festival, je ne sais pas comment le montrer. Un passage télé c’est peut-être possible ?
FdC: Vous n’avez pas fait de démarche dans ce sens pour l’instant, pour la télé ou pour une sortie cinéma ?
MR: Pas franchement, non.
Entretien réalisé le 22 janvier 2011
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