Sept Samouraïs (Les)

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Sept samouraïs sont appelé à l'aide par des villageois terrorisés par un brigand local.

SHIBUYA-HARANJUKU

Attention chefs-d’œuvre. L’éditeur Opening ressort deux joyaux de la filmographie de maître Akira Kurosawa, Le Garde du corps et Les Sept Samouraïs, deux films qui ont marqué à jamais l’Histoire du septième art et influencé bon nombre de cinéastes. Les deux longs métrages ont même fait l’objet de remakes, le premier officieux par Sergio Leone, Pour une poignée de dollars, le second officiel par John Sturges, Les Sept Mercenaires. Il faut revoir les films du réalisateur nippon avec un œil neuf pour apprécier le génie sans concession de Kurosawa et son incroyable modernité. Le Garde du corps, par exemple, est d’une noirceur indéniable. Le héros, un samouraï déchu, est une crapule sans foi ni loi. Mais que dire des villageois tous prêts à exploiter les talents du maître d’armes pour prendre le pouvoir? Les Sept Samouraïs est en apparence moins nihiliste, les hommes engagés par Kambeï prennent faits et causes pour les villageois assiégés, mais là encore l’argent corrompt les faibles. Perfection de la mise en scène et de l’interprétation sont bien sûr au rendez-vous, notamment lors d’épiques scènes d’affrontement à l’arme blanche. Toshiro Mifune, son acteur fétiche, tient les rôles principaux avec un charisme intemporel.