Petis fils (Les)
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La relation à la fois tendre et orageuse entretenue par Guillaume, malheureux après le décès de sa maman, et Régine, sa pétulante grand-mère.
NOS ENFANTS CHERIS
En l’an 2000, soit dix ans après son premier long-métrage (Lola Zipper), l’écrivain Ilan Duran Cohen se rappelait à notre bon souvenir grâce à la sortie en salles de sa seconde mise en scène, la brillantissime Confusion des genres. Tiré à quatre épingles (dialogues vifs, photo de Jeanne Lapoirie, musique de Jay Jay Johansson), le film s’arrêtait sur les hésitations amoureuses de son héros, interprété par Pascal Greggory. Les Petits fils s’aventure vers d’autres terres, beaucoup plus modestes. Le réalisateur se fait chef d’orchestre (en tant que producteur mais en signant également la photo) d’un casting d’inconnus filmés en DV, principalement dans l’appartement de Régine, grand-mère géniale, incroyable de spontanéité et de naturel. Le film semble parfois au bord du manque d’inspiration, mais se rattrape dans la partie de ping-pong qui se déploie entre l’aïeule et son fiston un rien ingrat. Les petits fils s’avère plus à l’aise dans ce registre que dans ses scènes plus graves, et se distingue principalement dans sa façon de brouiller les pistes, entre fiction et épisode de Strip-tease, juste et drôle.
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Interactivité :
Les bonus du dvd des Petits fils sont présentés, à travers un drôle de menu animé, par Ilan Duran Cohen et Mamie Régine eux-mêmes, cette dernière n’hésitant pas à donner quelques conseils au réalisateur pour dynamiser leur descriptif. Au programme, entre autres, "les scènes qu’on a complètement ratées" (10 minutes de foirages assez réjouissants), ou "les moments de tension, mais dans la bonne humeur", comme Régine tient à la préciser. Parmi les scènes coupées, étalées sur 8 minutes, on trouve un excellent échange où Régine explique à un garçonnet que la mère de Guillaume a été "incinérée comme Jeanne d’Arc". Un clip vient prendre la température pendant le tournage qui s’est déroulé lors de la canicule. Ilan Duran Cohen s’entretient ensuite ("sur le balcon") durant cinq minutes avec le comédien principal, Guillaume Quatravaux, qui revient sur l’antipathie suscitée par son personnage ou sur l’aspect documentaire du film. On retrouve enfin les très bonnes bandes annonces, présentées comme le menu du dvd par Mamie Régine et un Ilan Duran Cohen un peu perdu.
