New York Taxi

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Un hold-up vient de se produire dans une banque de New York. Washburn, un flic très maladroit, veut se lancer à la poursuite des braqueurs. Mais il a un problème : il vien de se faire retirer son permis de conduire. Il décide alors de monter dans un taxi sans savoir à quelle chauffeuse il a à faire : Belle est une passionnée de course qui a bricolé son taxi pour qu’il soit ultra rapide.

REMAKE SELON LUC

Au milieu du paysage franco-français de l’époque, Taxi pouvait, malgré son duo débile, ses innombrables invraisemblances, sa mise en scène pathétique, ses gags misérables, paraître légèrement original. Un buddy-movie à la française ? Pourquoi pas. Après tout, nous aussi, on est capable de faire aussi mauvais que les américains, dans le genre. Problème lors de la transposition du film à New York : que peut apporter le remake d’un film d’action minable à un genre déjà ultra codifié, et balayé de fond en comble depuis fort longtemps par Hollywood ? Pour faire simple, affirmons l’adage suivant : au pays du Gendarme à Saint-Tropez, une comédie d’action foireuse apporte un peu de fraîcheur ; au pays de L’Arme fatale, cette même comédie, malgré sa triste américanisation, se révèle telle qu’elle est, pathétique. Alors se déroule devant nous le scénario lamentable d’un film qui prend l’eau de partout, et dans lequel tous les tics des productions habituelles de Besson répondent présent à l’appel. La mise en scène est répétitive, la direction d’acteur est poussive (même si Queen Latifah s’en sort à peu près), les gags sont pour la plupart honteux (un gag tel que celui dans lequel le héros, mauvais conducteur, fait un créneau en tambourinant quarante fois les pare-chocs des autres voitures, ne devrait plus exister dans le cinéma actuel), et l’histoire est proche de l’incompréhensible le plus total. Taxi, Taxi 2, Taxi 3, Wasabi, Yamakasi, Michel Vaillant, Le Transporteur, The Dancer, Les Rivières pourpres 2, nous en avaient apporté la preuve, New York Taxi ne fait que le confirmer : les scénarios de Monsieur Besson, pardonnez-nous pour la vulgarité, sont proprement à chier. Pitié, stop !