Neuvième Configuration (La)
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Le Colonel Hudson Kane est envoyé dans un hôpital psychiatrique militaire, caché dans un château gothique de la côte Est des Etats-Unis, pour déterminer la nature et l’origine de la maladie qui touche des officiers de l’armée américaine ayant occupé des positions stratégiques dans le commandement.
VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU
C’est un mini événement que la parution en DVD de La Neuvième Configuration, premier film de William Peter Blatty en tant que réalisateur. En effet, le long métrage était à ce jour resté inédit, et n’est jamais sorti dans les salles françaises. Le nom de Blatty était bien connu, lui qui s’est évidemment illustré des années plus tôt avec L’Exorciste de William Friedkin, adapté de son propre livre, film dont il a également écrit le scénario. Quelques années plus tard, Blatty signera L’Exorciste III pour boucler la boucle, et peut-être effacer les heurts survenus sur le tournage du premier épisode. Le ton de La Neuvième Configuration tire davantage vers l’étrange comédie, mais dans sa frange la plus absurde. Les notions de bien et de mal sont ici noyées dans les hésitations entre raison et folie, dans un ovni pour le moins déroutant et désordonné. Le film a reçu, aux Etats-Unis, un bel accueil, et a obtenu notamment trois nominations aux Golden Globes, dont celle de meilleur film (gagnant la récompense du meilleur scénario).
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Interactivité :
Le DVD de La Neuvième Configuration comporte tout d’abord un petit documentaire sur William Peter Blatty, qui retrace en quelques minutes son parcours. La featurette revient sur ses débuts au cinéma aux côtés de Blake Edwards, pour qui il a écrit les scénarios de Quand l’inspecteur s’emmêle (1964), Qu’as-tu fait à la guerre, Papa? et de Peter Gunn, détective spécial (1966 tous les deux). Ceci jusqu’à la date clef de L’Exorciste, pour lequel Blatty sera nommé aux Oscars. Le DVD présente également quelques scènes coupées, pour un film qui a connu de nombreux montages différents. Ces scènes, souvent des extensions de celles en place, durent quinze minutes en tout. Enfin, William Peter Blatty (accompagné du critique Mark Kermode) effectue un commentaire audio, où il revient notamment sur la gestation compliquée du film.
