Impasse, de la rue au pouvoir (L')
L’histoire sulfureuse et violente des débuts de Carlito Brigante devenu une légende parmi les gangsters. Séduit par la face cachée et brutale de New York, il entre dans un cercle sanglant d’avidité et de règlement de comptes. Assisté par ses deux frères de crimes, Carlito est sur le point de devenir le nouveau parrain latino de Harlem. Qui pourra freiner son irrésistible ascension ?
Il y a comme un problème dans l’existence même de ce film. Comment une suite à ce qui est considéré sans doute à juste titre comme le plus grand film de Brian de Palma, a t-elle pu un jour être envisagée ? Pour quelles raisons un producteur a t-il accepté de mettre de l’argent dans un tel projet ? Contre toute attente, le produit final fonctionne à peu près. Ou du moins, il fait office de téléfilm honnête à partir du moment où l’on oublie sa parenté avec son illustre prédécesseur, où surtout on ne le compare pas abusivement avec les deux titres abondement cités sur la jaquette (L’Impasse bien entendu, mais aussi Scarface, du même producteur). Des acteurs à peu près corrects, des dialogues à peu près crédible, un scénario à peu près valable, une mise en scène à peu près inexistante, pour un produit de consommation courante comme on en voit parfois à la télévision. Finalement, le film parvient à exister par lui-même, et c’est déjà pas mal. Malgré tout, on se jette sur son DVD de L’Impasse, le seul, l’unique, dès le générique terminé.
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Interactivité :
Si le film peut faire illusion, il vaut mieux passer charitablement sur les bonus, limités à quelques featurettes (reportages enregistrés lors du tournage du film), des scènes coupées sans intérêt, et un bêtisier constitué principalement de fous rires (communicatifs, reconnaissons-le).