Cloche a sonné (La)
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DES ASSOCIES, UNE CLOCHE... MANQUE PLUS QUE LE GENIE
Sorti en plein milieu du mois d’août dans une indifférence polie qui cache mal la médiocrité de l’ensemble, l’avant dernier opus de la bête à émission Luchini débarque en vidéo au moment où sort en salles l’excellent Jean-Philippe. Pourtant, dans les deux cas, une constante, sous forme de certitude : Luchini se répète, et son jeu frise l’insupportable. Ses mimiques héritées de ses one-man-show des Enfoirés ou de ONPP finissent par lasser, et l’acteur semble ne plus parvenir du tout à sortir du train-train très probablement encouragé par des metteurs en scène sans génie. Quoiqu’on pense de leurs films, Rohmer ou Lelouch avaient su canaliser l’énergie débordante d’un acteur capable, un temps, du meilleur. Mais Bruno Huberlot, dont c’est là le premier film, mal relayé par un script où l’on peine à trouver le moindre intérêt, se contente d’enregistrer les gestes et mots d’un acteur laissé en roue libre. Face à lui, Cluzet s’ennuie, Zylberstein tente un ultime come-back, Cartouche confirme qu’il est le pire acteur de sa génération, etc. On se demandait ce qu’avait bien pu devenir le pauvre Jérôme Boivin, réalisateur de deux ovnis à la fin des années 80 (Baxter et Confessions d’un barjo)... Il scénarise aujourd’hui La Cloche a sonné. C’est triste.
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Interactivité :
TF1 ne semble guère avoir confiance dans le potentiel commercial de son film, dont l’édition DVD se contente d’une simple bande-annonce pour tout supplément. C’est peu, et c’est encore trop pour un film à ce point raté.