Azumi 2

Azumi 2
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Suite à ses précédentes aventures, Azumi, accompagnée de Nagara, doit faire face à une nouvelle mission. Elle devra affronter, entre autres, un tyran terrifiant, Masayuki Sanada.

AZUMI RELOADED

Il y a à peu près autant de différences entre Azumi premier du nom et sa suite qu’il y en a entre Ryuhei Kitamura (réalisateur de l’épisode un) et Shusuke Kaneko: l’un est fashion et funky, et tente de cacher son incapacité absolue à raconter une histoire simple en tartinant sa mise en scène de chichis épate-gogo; l’autre est un sage artisan, moins labellisé culte, mais qui sait, au moins, tenir son récit. Le projet est clairement alimentaire (comment surfer sur le succès de l’épisode initial), mais le format plus modeste (une vingtaine de minutes en moins) rend le spectacle beaucoup plus appréciable, d’autant qu’aux poses molles d’Azumi succèdent davantage de geysers de sang, agrémentés de quelques bonnes idées (le double sabre volant, les fils d'araignée dans la forêt, entre autres joyeux découpages de jambon). Le récit parvient malgré tout à ramer, l’actrice, jolie poupée atteinte de paralysie faciale, est toujours outrageusement nulle, et un parfum kitsch règne sur l’ensemble, mais dans le registre du DVD canapé du samedi soir, Shusuke Kaneko remplit bien sa mission.

par Nicolas Bardot

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Interactivité :

L’édition DVD d’Azumi 2 a été particulièrement soignée. Pour ce qui est de la partie promotionnelle, trois reportages présentent le film à différents stades: Azumi: le commencement (4 min) resitue brièvement le contexte, Azumi 2: la résurrection (17 min) est un mélange d’images en coulisses et de commentaires d’acteurs, tandis que le making of (28 min) s’attarde de façon traditionnelle sur le tournage et ses petits secrets, dévoilés notamment par l’actrice principale, Aya Ueto. Un bonus complété par les interviews croisées de l’équipe du film (18 min), notamment de Chiaki Kuriyama qui joue ici un petit rôle, et qu’on a pu voir au cinéma dans Battle Royale ou Kill Bill. Mais le supplément le plus intéressant est sans conteste l’interview du journaliste Denis Brusseaux, qui explique notamment en quoi la mise en scène et la tenue du récit de Ryuhei Kitamura et de Shusuke Kaneko diffèrent, ne cachant pas sa préférence pour ce dernier. Ce bonus dure une vingtaine de minutes. Enfin, deux suppléments (un de 6 min, l’autre de 11 min) sont consacrés à la présentation du film en public au Japon, et des bandes-annonces viennent compléter le riche programme.

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