Vic + Flo ont vu un ours

Vic + Flo ont vu un ours
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Vic + Flo ont vu un ours
Canada, 2013
De Denis Côté
Scénario : Denis Côté
Avec : Romane Bohringer, Marc-André Grondin
Durée : 1h35
Sortie : 04/09/2013
Note FilmDeCulte : *-----
  • Vic + Flo ont vu un ours
  • Vic + Flo ont vu un ours
  • Vic + Flo ont vu un ours

Victoria est en libération conditionnelle. Florence a terminé de purger sa peine et retrouve celle avec qui elle a partagé plus de dix ans d'intimité en cellule. Recluses dans une cabane à sucre en forêt, elles réapprennent à vivre et à apprivoiser leur liberté. Guillaume est agent de libération conditionnelle. Il écoute et observe la réinsertion des deux femmes aux ambitions et tempéraments de plus en plus différents. Traquée par des fantômes du passé, la liberté des deux femmes est gravement mise en péril.

FILMDECULTE A VU UNE DAUBE

Déjà dans Curling, le Québécois Denis Côté avait la main lourde pour essayer à tout prix de créer du mystère. A l'arrivée, un film artificiel et toc. Vic + Flo ont vu un ours a ce même aspect de film aux forceps, cette fois c'est l'humour décalé qui est accompagné en permanence d'un panneau clignotant (ou d'un coup de coude), et ce dès le prologue du long métrage. Vic + Flo ont vu un ours met 90 minutes à ne rien raconter mais l'essentiel semble ailleurs, dans cette atmosphère pulp et décalée (donc) de meufs à gouaille et en marcel, poursuivies par des malfrats vengeurs. Mais rien ne marche. L'histoire, comme dans Curling, fait un pénible surplace. Les effets de dialogues sont épuisants et pas toujours bien servis par les acteurs (Romane Bohringer et Marc André Grondin sont bien mais Pierrette Robitaille semble souvent mal à l'aise, le corps maladroit dans le cadre fixe de Côté). Et tout sonne désespérément faux, comme les bandits qui rappellent les brigands des Vacances de l'amour, ces pieds nickelés qui enquiquinent Bénédicte ou Laly. Ce n'est pas parce que Vic + Flo ont vu un ours cherche en permanence le décalage (comme dans ce plan de fin risible) qu'il devient singulier. L'originalité n'est pas juste une qualité qui se réclame. Ici, il ne reste au mieux que de la pose, au pire de l'imposture.

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires