Le Plaisir de chanter

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Agents des services secrets, Muriel et Philippe forment un improbable duo amoureux. Dans leur nouvelle mission, ils sont chargés de mettre la main sur une clé usb cachée par Constance, la veuve d'un trafiquant d'uranium fraîchement assassiné. Cette jeune bourgeoise étrangement ingénue conduira le duo dans un cours de chant lyrique où s'entremêlent d'autres espions aux voix ensorcelantes. Dans cette comédie d'espionnage, les cordes vocales se libèrent, les corps se débrident et les âmes se poursuivent.

CHANTE MON AMOUR

Le Plaisir de chanter se situe un peu à mi-chemin entre La Confusion des genres et Les Petits-fils, les deux précédentes réalisations ciné d'Ilan Duran Cohen: au premier il reprend les désirs aussi hésitants qu'à fleur de peau, au second la désinvolture un peu gratuite. Ici, dans comédie d'espionnage, il faut surtout entendre comédie, l'espionnage étant essentiellement parodié avec ses agents secrets pieds nickelés qui pourraient bien n'utiliser que des flingues en plastoc (les silhouettes juvéniles de Marina Foïs et de Lorant Deutsch allant d'ailleurs en ce sens). La comédie chantante massacre Crowded House, lifte les Pretenders, se branle lyrique, et la mise à nu chantée est à prendre au sens propre comme figuré, avec un timing comique qui peut fatiguer (le plaisir est aussi au cabotinage et à la minauderie) mais le résultat est souvent drôle et attachant. Notamment grâce aux comédiens tous bien servis, Balibar superbe même si un peu chargée ou Foïs dans un registre post-pétonculesque, Deutsch assez convaincant ou encore Julien Baumgartner à la place de Cyrille Thouvenin dans le rôle du toy-boy: les incertitudes sensuelles d'Ilan Duran Cohen leur vont comme un gant.

par Nicolas Bardot

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