Dragon Gate: La Légende des sabres volants
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Flying Swords Of Dragon Gate
Chine, République populaire de, 2011
De Tsui Hark
Avec : Jet Li, Zhou Xun
Durée : 2h02
Perdue en plein désert, l'Auberge du Dragon est devenue le repaire de voleurs depuis que la rumeur en a fait un lieu incontournable pour bandits et aventuriers en tout genre : elle serait bâtie sur une ancienne cité recouverte par le sable et cachant un fabuleux trésor que seule une gigantesque tempête, se produisant tous les soixante ans, pourrait mettre à jour. Alors qu’une tempête de sable menace, les rivalités vont s’exacerber jusqu’à l’inévitable affrontement entre les factions opposées...
ON N'EST PAS SORTI DE L'AUBERGE
Cette auberge-là, Tsui Hark y a séjourné il y a vingt ans. Car vingt ans avant Dragon Gate : la légende des sabres volants, il y a eu L’Auberge du dragon (co-réalisé avec Raymond Lee), lui-même relecture du classique de King Hu, Dragon Gate Inn. Dragon Gate : la légende des sabres volants est également l’occasion des retrouvailles avec Jet Li, que Tsui Hark n’a plus dirigé depuis des années. Comme dans ses récents Seven Swords ou Détective Dee, Tsui se débrouille avec assez d’habileté pour diffuser ici ou là un sous-texte politique, profitant de l’ivresse des coups comme d’un étourdissement. Et à ce niveau, Dragon Gate, qui multiplie scènes d’action et personnages, s’avère d’une réjouissante générosité, de son affrontement d’introduction à ses combats dans la tempête. Dragon Gate : la légende des sabres volants, pourtant, reste bancal. Problèmes de tempo et de montage, le film souffre d’un bazar narratif qui le rend assez inégal. Mais le spectacle est plutôt là, en 3D ou non (ce Dragon Gate… a été visionné en 2D).
