The End
Un groupe d'amis se retrouve pour un week-end dans un chalet en montagne. Les années ont passé et pourtant rien ne semble avoir changé entre eux. Un étrange incident modifie soudain leurs plans, les laissant sans moyen de communication avec le monde extérieur. Le groupe commence à se dissoudre...
VANISHING ON THE ROAD TO THE END
Il y a deux ans, le Festival de Gérardmer se clôturait sur L’Empire des ombres de Brad Anderson, un film tout mou du genou qui n’arrivait pas à dépasser sa fausse bonne idée de court-métrage étirée sur 1h30 où les hommes disparaissaient de manière évanescente et aléatoire au rythme d’une lumière de plus en plus vacillante. Cette année, rebelote. Le dernier long métrage de la compétition du festival reprend le principe de la disparition à l’identique, sauf qu’il envoie cette fois ses protagonistes en pleine nature (l’office du tourisme espagnol a dû énormément participer au financement du film). A part ça, c’est plus ou moins la même chose. Le réalisateur Jorge Torregrossa, qui signe ici son premier long, tient la barre de sa série B jusqu'à la dernière image, et entretient le mystère sans jamais se poser de questions. Certains trouveront ça facile et non spectaculaire, d’autres osé et courageux. Mais une chose restera certaine c’est que l’ombre de la 4e dimension plane tout du long au dessus du film et que Rod Serling ou Richard Matheson auraient réussi à tirer un meilleur profit de cette histoire qui reste un peu trop sage même si pas forcément déplaisante. Peut-être en attendait-on plus de la part de Jorge Guerricaechevarria, ex scénariste d’Alex de la Iglesia à qui on doit aussi En chair et en os d’Almodovar et Cellule 211 et de Sergio G. Sanchez qui lui a œuvré sur L’Orphelinat et The Impossible...