The Descent: part 2
The De2cent
Royaume-Uni, 2009
De Jon Harris
Scénario : J Blakeson, James McCarthy, James Watkins
Avec : Krysten Cummings, Joshua Dallas, Shauna MacDonald, Natalie Mendoza, Gavan O'Herlihy, Anna Skellern
Photo : Sam McCurdy
Musique : David Julyan
Durée : 1h33
Sortie : 14/10/2009
Rescapée de l'expédition spéléologique de The Descent, Sarah émerge seule des grottes des Appalaches, traumatisée par les événements. 24 heures plus tard, le shérif local l'oblige à redescendre sous terre afin de guider l'équipe de secours qui cherche désespérément ses cinq amies disparues. Alors que le groupe s'enfonce dans les profondeurs, Sarah commence à réaliser toute l'horreur de cette mission. Le danger qui les guette, tapi dans les ténèbres de la grotte, est encore plus féroce que celui auquel Sarah a survécu.
PROPOSITION IN-DESCENT
Encore une suite complètement dispensable et inutile qui n'apporte rien de plus et qui se contente de singer son ainé… il faudrait peut-être songer à s’arrêter non ? Parce que c'est bien beau de vouloir faire du pognon sur le dos de son prédécesseur, encore faudrait-il le faire sans négligence et en arrêtant de déconstruire le travail opéré précédemment. Ça nous éviterait aussi de subir des scripts incohérents qui se croient plus malins que les autres simplement parce qu'ils se permettent un twist fatal (tout pourri) en guise de conclusion, histoire de justifier pleinement l'ensemble, alors qu'ils ont passé 99% du temps à ne rien inventer, même si réalisateur et scénaristes tentent de justifier leur méfait grâce à un titre (le fameux Part 2) qui place l'intrigue comme partie intégrante d'une grosse storyline dont Neil Marshall n'aurait tourné que l'introduction. Évidemment le principe est vieux comme le monde mais est généralement réservé à des produits DTV dont ce fameux The Descent: part 2 possède tous les défauts. Reprenant la base du montage américain qui voyait Sarah s'en sortir (en Europe la fin réservait un sort plus funeste à l’héroïne), le scénario crée donc un prétexte pour renvoyer ladite Sarah, accompagnée d’une nouvelle équipe totalement inadaptée (forcément !), entre les dents des crawlers et qu’un nouveau monticule de cadavres soit constitué. Et c’est inévitablement là que les choses se gâtent. Les fameuses sensations de claustrophobie et de traque sont laissées aux oubliettes, la terreur n’est plus jamais viscérale et aucun des charniers présents n’arrivent à habiller l’histoire comme il aurait fallu. On croirait revoir La Crypte. Rajoutez à cela le retour inopportun d’un personnage que l’on croyait disparu, des rôles écrits à l’arrache et une stupide fin ouverte, et vous obtenez tragiquement une suite qui n'effrayera que les adolescentes à la recherche d'une excuse pour se blottir dans les bras de leur imberbe petit ami. Comme cela est bien triste.