Carrie, la vengeance

Carrie, la vengeance
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Carrie, la vengeance
États-Unis, 2013
De Kimberly Peirce
Avec : Portia Doubleday, Julianne Moore, Chloe Moretz
Photo : Steve Yedlin
Musique : Marco Beltrami
Durée : 1h40
Sortie : 04/12/2013
Note FilmDeCulte : *-----
  • Carrie, la vengeance
  • Carrie, la vengeance
  • Carrie, la vengeance
  • Carrie, la vengeance
  • Carrie, la vengeance
  • Carrie, la vengeance

Timide et surprotégée par sa mère très pieuse, Carrie est une lycéenne rejetée par ses camarades. Le soir du bal de fin d’année, elle subit une sale blague de trop. Carrie déchaîne alors de terrifiants pouvoirs surnaturels auxquels personne n’échappera…

GIRLS DON’T CRY

On veut bien arrêter de tirer sur l’ambulance, cesser de dire que les remakes modernes des classiques du genre n’ont aucune légitimité et se plantent magistralement pour la plupart, mais force est de constater que les piètres qualités de ces œuvres opportunistes parlent pour nous. Ce n’est pas avec cette relecture du roman de Stephen King et/ou du chef d’œuvre de Brian De Palma, qu’on va changer d'avis pour arrêter ne serait-ce qu’un instant de critiquer le principe. Car une nouvelle fois, on voit bien que finesse et subtilité sont deux mots qui ont clairement été bannis du concept de cette relecture. On fait à nouveau tout pour en mettre plein la vue à grand renfort d’effets spéciaux, quitte à complètement oublier le côté charnel qui avait tant réussi à la version Brian De Palma, tandis qu'on nous fait rentrer dans le crâne les métaphores sur l’émancipation, la puberté, le passage à l’âge adulte, etc. à grand coup de marteau et sans jamais faire appel au moindre gramme de délicatesse. Bizarre de la part de Kimberly Peirce qu’on avait connu plus élégante avec son Boys Don’t Cry.

Il ne faudra donc pas s’étonner de voir le personnage de Carrie user de son pouvoir comme Magneto dans les X-Men ou encore de subir l'interprétation de Chloe Moretz qui se résume à une succession de moue chaton mouillé et/ou effrayé, pendant que Julianne Moore s'en donne à coeur joie dans une interprétation outrancière de sorcière. Bref, que du bon. Rien à espérer non plus de la part des « méchantes » camarades, vulgaires clichés de pom-pom girls échappées d’un épidode de Gossip girl. Carrie, la vengeance est un beau ramassis de connerie, un remake ridicule que seule une grosse envie de vous poiler vous fera découvrir sous le meilleur angle. Et quand on pense que Stephen King n’hésite pas à râler (à tort ou à raison) quand une adaptation lui déplait, on peut d’ores et déjà anticiper un beau flot de jurons à l’encontre de cette nouvelle adaptation.

par Christophe Chenallet

Commentaires

Partenaires