Vive la vie

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Richard est un con, Maud est un thon. Enfin c’est ce qu’ils croient. Parce qu’ils sont à un tournant de leur vie, ce chef d’entreprise et ce mannequin vont se croiser, se chercher, se trouver, se repousser et tout ça pour se prouver qu’ils existent encore. Mais la vie et les amis réservent toujours des surprises et Richard et Maud ne sont pas au bout de leurs peines. Il se pourrait même qu’ils soient à l’aube d’un nouveau départ.

LE BONHEUR C’EST MIEUX QUE LA VIE

Sous la couverture médiatique de la comédie, s’affranchit ici un film où foisonnent sentimentalisme et remise en questions de bon aloi, et où tout effet de farce pure a été annihilé au profit d’une tendresse souriante se voulant décapante. Le seul problème, c’est que ces personnages en panne de cœur, en panne d’âme, et en panne de santé, se retrouvent très vite dans un tourbillon qui semble être un tantinet confus pour ne pas dire non maîtrisé. Car malgré toutes les authentiques et généreuses intentions dont font part les auteurs et les comédiens, le ménage à quatre, que composent le faux couple Bourdon/ Lamy rejoint par Soualem et Deutsch, paraît ne servir que de simple prétexte pour mieux laisser avancer les roues du film sur les rails tranquille d’une histoire qui ne semble pas avoir de destination autre que celle d’arriver au générique de fin sans encombre. Alors, même si les comédiens semblent convaincus du script qu’ils défendent corps et âmes à l’image, la sensibilité naïve de l’entreprise corrompt trop facilement un ensemble fragile qui ne repose que sur la loyauté de l’histoire, flirtant parfois avec une émotivité éculée voire malvenue. Peut-être qu’à trop croire en son sujet et à placer le bon mot au bon moment, Yves Fajnberg n’a pas eu le recul nécessaire pour apercevoir la structure branlante de son histoire et consolider ainsi le fondement du film.

par Christophe Chenallet

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