Venom : Let There Be Carnage

Venom : Let There Be Carnage
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Venom : Let There Be Carnage
États-Unis, 2021
Avec : Tom Hardy, Woody Harrelson, Michelle Williams
Photo : Robert Richardson
Musique : Marco Beltrami
Durée : 1h37
Sortie : 20/10/2021
Note FilmDeCulte : ------
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Tom Hardy est de retour sur grand écran sous les traits de Venom, l'un des personnages les plus complexes de l'univers Marvel.

#SACCAGEHOLLYWOOD

Aussi incroyable que cela puisse paraître, alors que le premier film était l'un des pires du genre, Venom : Let There Be Carnage réussit l'exploit d'être encore pire. Quand la durée du film fut officiellement annoncée, dans un océan de blockbusters qui semblent être contractuellement obligés de durer 2h10 minimum, les 90 minutes de ce nouvel opus avaient créé la surprise. Pas de fumée sans feu : le film dure 1h30 parce qu'il n'a même pas de deuxième acte. On n’avait pas vu récit plus squelettique depuis Rocky IV et ce dernier est une compilation de clips agrémentée de deux combats. Contrairement à ce que le synopsis ci-dessus, officiellement communiqué par le distributeur, prétend, le script tient sur deux blagues répétées ad nauseam (Blague n°1 : Venom veut manger des têtes donc Eddie le gronde ; Blague n°2 : Venom & Eddie sont un couple), la seconde étant érigée en """"thématique"""" du film. A l'instar du précédent, ce deuxième chapitre s'adresse donc au public des écoles primaires et centres aérés. Les clichés sont tellement assumés et le je-m'en-foutisme absolu que ce n'est même plus du cinéma décomplexé, c'est du cinéma nihiliste. Ruben Fleischer étant occupé par la suite de Zombieland, l'équipe a paraît-il "tenu" à débaucher Andy Serkis pour réaliser le film. Pour son expérience avec les effets visuels et la performance capture peut-être? Il est sans doute plus à l'aise que son prédécesseur en la matière mais le résultat est toujours aussi moche et anonyme. Robert Richardson fait ce qu'il peut à la photo mais, comme Matthew Libatique avant lui, il ne peut pas grand chose. Le plus affligeant dans tout ça? Le film jouit présentement du genre de carton qui fait dire aux "journalistes" box-office que "ça reprend enfin". Misère.

par Robert Hospyan

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