V/H/S

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Une bande de cambrioleurs à la petite semaine s’attaque à une maison isolée pour y dérober d’étranges cassettes vidéo...

THE CHEAP SHOW

De la série Masters of Horror au récent et réjouissant Theatre Bizarre, l'horreur en petit ou moyen format, comme à la bonne époque de Creepshow, a le vent en poupe. Ti West (les excellents House of the Devil, The Innkeepers), entouré de réalisateurs qui seront probablement présentés comme des maîtres de l'horreur (alors que ce sont d'illustres inconnus), s'y mettent avec ce V/H/S. Ils misent sur un genre à la mode (le found footage), qui est aussi particulièrement casse-gueule. Pour quelques films rigoureux et réussis, combien de pelloches dont le côté volontairement bricolé sert de cache-sexe à leur incapacité à raconter et à mettre en scène ? V/H/S en est l'exemple parfait. Visuellement hideux, carburant au remplissage (avant la ou les séquences horreur, prévoir de se taper de longs couloirs de dialogues ainsi qu'un remplissage seins à quasi-chaque court métrage), cette anthologie semble s'être donnée comme but de rassembler tous les défauts du found footage. Il y a une idée visuelle (celle du Mal pixelisé dans Tuesday the 17th) mais elle figure dans un court irregardable. Il y a un court un peu moins nullissime que les autres (10/31/98) mais celui-ci est un pot-pourri d'idées piquées ailleurs. Les films se suivent, racontent tous ou presque la même histoire (les garçonnets ont peur des filles sexuées), et on a sans cesse l'impression d'être tombé sur une série Z choisie au pif sur un obscur site de VOD.

par Nicolas Bardot

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