Uncertain Terms
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Lorsqu'il surprend sa femme avec un autre homme, Robbie quitte Brooklyn et décide de s'installer à la campagne chez sa tante. Cette dernière gère un foyer d'accueil pour adolescentes enceintes. Seul homme parmi toutes ces femmes, Robbie devient malgré lui l'objet de toutes leurs attentions… Il rencontre alors Nina. Leur relation se complique au fur et à mesure que Robbie se rapproche d'elle, et que leur amitié suscite la jalousie des autres jeunes filles. Tout en essayant d'empêcher Nina de commettre la plus grosse erreur de sa vie, Robbie se retrouve pris au piège d'un triangle amoureux, entre Nina et Chase, le père immature de son enfant.
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Une jeune fille à la silhouette d'adolescente marche de dos, lentement, et finit par se retourner: on découvre qu'elle est enceinte. C'est le plan d'ouverture tout à fait cinégénique de Uncertain Terms, et c'est à peu près le seul moment de cinéma du long métrage de Nathan Silver. Le constat à la vision de cet Uncertain Terms est le même que pour des tonnes de films indé de ce genre copiés, recopiés, photocopiés, cadenassés, surcalibrés, empaquetés, dupliqués à l'infini: un traitement sundancien qui expulse toute idée de cinéma comme un coup de Baygon sur des blattes. A savoir cette éternelle manie de prendre une situation plus au moins contraire aux conventions pour livrer un traitement à plat, hyper-conventionnel, et cette anémie formelle (pas d'horizon au-delà de la caméra portée) où le cinéma se transforme en longue discussion psychologisante avec des personnages qui parlent et articulent tout ce que le cinéaste et les scénaristes ne peuvent faire ressentir autrement - status quo. Nathan Silver, qui signe ici son quatrième film, n'a même pas l'excuse du premier long métrage. En termes de personnalité, de projet artistique, quelle différence y a-t-il entre Uncertain Terms et un nouvel épisode des Tortues Ninja ? Pas grand chose, et c'est ça le plus déprimant.
