These Final Hours

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These Final Hours
Australie, 2014
De Zak Hilditch
Scénario : Zak Hilditch
Durée : 1h27

Note FilmDeCulte :

Alors que la fin du monde est imminente, une dernière fête gigantesque est organisée pour célébrer l'apocalypse. Un homme en chemin pour rejoindre les festivités croise une petite fille, du nom de Rose, seule et perdue. L'enfant, livrée à elle-même dans le chaos, est à la recherche de son père. L'homme hésite alors entre l'aider ou poursuivre sa route...

ET MAINTENANT, ON VA OU ?

Le pari du film apocalyptique du jeune Australien Zak Hilditch a quelque chose d'un peu ironique: sa tension est presque celle d'un survival (le héros, sans réellement être traqué, fraye son chemin coûte que coûte en distribuant les coups de marteau) mais tout le monde dans These Final Hours est condamné. La fin du monde arrive, a déjà rayé l'Europe de la carte, puis l'Amérique et l'Asie avant d'arriver en Australie pour le bouquet final. These Final Hours débute méchamment comme un épisode de Happy Tree Friends où l'on s'échange de sanglants coups dans la gueule pour survivre. Mais survivre à quoi ? Les amoureux des atmosphères fin du monde seront ravis: bibliothèques désolées, maisons couvertes de papier aluminium, certains attendant la mort en faisant des puzzles tandis que d'autres se lancent dans des bacchanales façon Spring Break.

James (Nathan Phillips, vu dans Wolf Creek), carrure de rugger et débardeur trempé, s'interroge sur les dernières heures à passer sur Terre: retrouver sa famille, sauver une gamine, ou tout simplement s'oublier dans la fête la plus décadente qui soit ? Le challenge humain n'est qu'à moitié réussi: les personnages restent assez creux et il est difficile d'être vraiment ému par leur désastre. Le film est meilleur quand l'étrange et la folie inhérents au genre s'invitent, comme lorsqu'une maman désespérée est filmée dans une piscine à la façon d'un requin s'approchant de sa victime - une fillette. La voix-off de la radio commentant l'apocalypse, rappelant Adrienne Barbeau qui faisait office de griot dans Fog, devient de plus en plus pesante et la musique de plus en plus pompière. Le spectacle reste assez efficace mais aurait gagné à être délesté de quelques facilités mélodramatiques.