The Tiger Factory
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Malaisie, 2010
De Ming Jin Woo
Scénario : Ming Jin Woo
Durée : 1h24
Ping Ping a 19 ans et veut aller au Japon pour travailler dans une usine de pièces automobiles. Elle est sous la garde de sa tante, Madame Tien, qui lui a trouvé deux boulots : elle travaille dans une ferme d'élevage de porcs et fait la plonge dans un restaurant délabré. Tien est aussi impliquée dans un trafic d'enfants : elle met en relation des jeunes femmes et des travailleurs immigrés, pour ensuite vendre leurs bébés. Ping Ping et Tien entretiennent une relation d'amour-haine jusqu'à ce que la jeune femme découvre le vrai visage de sa tante.
LE TIGRE EST MORT CE SOIR
Tiger Factory, cinquième long métrage du prolifique Woo Ming Jin, traine les pieds comme son héroïne en claquettes. Il y avait pourtant là un sujet fort, cette jeune fille malaisienne exploitée dont le but est d'émigrer clandestinement au Japon. Mais toute la panoplie est là: torpeur de la mise en scène, scénario minimaliste et décousu (écrit au fur et à mesure du tournage, des dires du réalisateur), actrice impassible, et voilà le long métrage bloqué dans le sous-sol de l'oubliable. La Malaisie, déjà présente en 2009 dans la sélection de la Quinzaine des réalisateurs (le faiblard Karaoké), et présente cette année avec ce Tiger..., connait peut-être quelques frémissements mais peine encore, pour le moment, à se mêler au boom qui anime la production de l'Asie du sud-est, de Singapour aux Philippines, en passant bien sûr par la Thaïlande.
