The Forest
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Barrens (The)
États-Unis, 2012
De Darren Lynn Bousman
Scénario : Darren Lynn Bousman
Avec : Shawn Ashmore, Mia Kirshner, Stephen Moyer
Durée : 1h34
Malgré leurs réticences, Richard Marlow emmène sa femme Cynthia, leur jeune fils Danny et leur fille adolescente Sadie, à Pine Barrens pour un long week end de camping en famille. Peu après leur arrivée dans les bois, ils se retrouvent confrontés à des mutilations animales qui pourraient bien être l’oeuvre d’une monstrueuse créature légendaire: le Diable de Jersey… Mais lorsque les corps mutilés d’un campeur disparu et d’un collégien sont découverts, les Marlow comprennent que le Diable de Jersey n’est pas un mythe et qu’ils vont devoir se battre pour rester en vie…
LES 3 JOURS DU CON D'OR
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n’y est pas! Si le loup y était, il nous mangerait… Et bien pas de bol pour les héros, le loup (enfin un ersatz de loup puisque l'énergumène oscille entre un ours, un bigfoot sous acide et le phacomochère d'Espigoule avec des ailes) y est ! Sur la base de cette fameuse comptine pour enfant, Darren Lynn Bousman (Saw 2, 3, 4, Repo, Mother's day) nous pond donc son nouveau bébé où un couple et leurs deux pénibles gosses partent camper là ou ils n'auraient pas dû, en nous faisant logiquement le coup de la légende qui accompagne chaque bonne forêt qui se respecte. Après tout pourquoi pas, et ça nous change du Camping d'Onteniente. Mais là n'est pas la question. Car The Forest, malgré l'éternel 1er degré de Bousman qui sauve parfois les meubles, fonce tellement vite et tête baissée dans les clichés prémâchés et prédigérés que l'ensemble devient vite indigeste. Surtout que pour atteindre laborieusement les dernières minutes du film avec l'évidente révélation "fatale", il faut se farcir un Stephen Moyer tout en surjeu grimaçant et qui a laissé sa subtilité au vestiaire, ainsi qu'un tas de faux rebondissements balourds coincés dans un script qui semble avoir été écrit par un gosse de 12 ans tenant pour vraies les histoires à faire peur qu'on se raconte au coin du feu. Forcément, ça ne laisse pas que du bon à se mettre sous la dent. Alors quitte à passer 1h30 en forêt, autant y aller par vos propres moyens, ça sera toujours plus dépaysant et amusant que de tenter l'aventure The Forest, un produit qui aurait mieux fait de sauver un arbre en économisant le papier de son scénario.
