The Clinic

The Clinic
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Clinic (The)
Australie, 2010
De James Rabbitts
Scénario : James Rabbitts
Avec : Tabrett Bethell, Clare Bowen, Sophie Lowe, Freya Stafford, Andy Whitfield
Photo : Brad Shield
Musique : Jason Fernandez, Kirke Godfrey, Angela Little
Durée : 1h33
Note FilmDeCulte : ***---
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Alors qu’elle passe la nuit dans un motel avec son fiancé, Beth, une jeune femme enceinte, se réveille quelques heures plus tard dans une baignoire de glace et constate qu’on lui a enlevé son enfant. C’est le début d’un long cauchemar.

L’HOPITAL ET SES FANTOMES

Avec son idée de départ qui nourrit l’un des plus durs fantasmes de l’horreur, à savoir celui de voir un enfant enlevé à sa mère pour des raisons un peu trash, James Rabbitts avait entre les mains un pitch radical et un potentiel monstrueux pour envoyer aux spectateurs des images et des idées on ne peut plus glauques et dérangeantes. Problème, l’homme derrière la caméra se perd en cours de route et choisit de tempérer très vite son aventure (et c’est bien dommage vu l’atmosphère lourde et moite qu’il arrivait à imposer en seulement quelques plans) en scindant l’affaire en deux parties distinctes (chose qui au final paraît bien futile), en essayant de cumuler les genres (on passe du thriller au drame et au survival en faisant un petit tour par le slasher) et surtout en cherchant sans cesse le rebondissement. Pas qu'il ne faille pas en mettre, au contraire même, mais un trop plein de "situations" (dont certaines sont totalement inutiles) nous empêche clairement de souffler et de prendre pied dans l'histoire (sans compter un happy end vraiment pas de rigueur). Et pourtant, malgré ces « défauts », il se dégage de cette première œuvre un sentiment tout à fait honorable, un peu comme si son origine australienne (qui ces dernières années nous à offert quelques petites pépites comme Wolf creek ou The Loved ones) permettait à l’œuvre d’être appréciée de manière un peu moins lisse que les productions Hollywoodienne de ce genre. Et même si Rabbitts enfonce nombre de portes ouvertes, on a comme l’impression que le bonhomme, à l’aide d’un script plus carré et recentré, pourrait être tout à fait capable de nous surprendre. Rendez-vous est donc pris pour son prochain film, qu’on espère plus solide.

par Christophe Chenallet

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