That's Sexploitation
 |
 |
 |
 |
 |
Notez ce film |
Des nudies aux roughies, du sexe psychédélique aux pin-ups… 40 ans de sexe au cinéma (1930-1970) en marge d’Hollywood.
TROP DE BLABLA IL ME DIT CET HOMME-LA
Frank Henenlotter + un documentaire sur la sexploitation = bingo ? On imaginait Frank Henenlotter, figure majeure de la contre-culture, tout indiqué pour réaliser ce documentaire sur une histoire très parallèle du cinéma américain. Mais le réalisateur des cultes Basket Case et d'Elmer le remue-méninges semble s'être perdu au fil des quarante années ici retracées. That's Sexploitation dure une éternité (2h15 qui paraissent une vie entière), est très illustratif et n'a aucun point de vue. Les extraits répétitifs sont redondants les uns par rapport aux autres, la voix-off omniprésente ne fait que paraphraser ce qu'on voit à l'écran. That's Sexploitation parle tout le temps, et pourtant on n'apprend quasiment rien. Il y avait pourtant des choses à commenter, on pense notamment à la façon dont les premières utilisations apparemment innocentes de nudité tournent peu à peu régulièrement à la violence faite aux femmes (de fantasmes de viol de singes aux tortures) et à l'humilitation. Mais le doc reste en surface. Si le sujet est évidemment drôle, que certaines images d'archive sont poilantes (le comparatif des films tournés en version "cool" et version "hot", à l'identique mais avec ou sans vêtements), le traitement est bâclé, sans ordre ni pertinence.
