Tête de Turc

Tête de Turc
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Tête de turc
France, 2009
De Pascal Elbé
Scénario : Pascal Elbé
Avec : Simon Abkarian, Pascal Elbé, Ronit Elkabetz, Samir Makhlouf, Florence Thomassin, Roschdy Zem
Photo : Jean-François Hensgens
Durée : 1h27
Sortie : 31/03/2010
Note FilmDeCulte : **----
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Un geste, et tout bascule. Un adolescent de 14 ans, un médecin urgentiste, un flic en quête de vengeance, une mère qui se bat pour les siens, un homme anéanti par la mort de sa femme voient leurs destins désormais liés. Alors que le médecin passe plusieurs jours entre la vie et la mort, les événements s'enchaînent et tous seront entraînés par l'onde de choc.

TÊTE DANS LE CUL

On avait pris l'habitude de voir Pascal Elbé dans un registre comique et lorsqu'on entend le titre de son dernier film, son premier long métrage en tant que réalisateur, on pense tout de suite à une comédie. Il n'en est rien. En réalité, Tête de Turc lorgne davantage du côté de films comme Les Mauvais joueurs de Frédéric Balekdjian, qui présentait déjà comme décor la communauté arménienne. Ici aussi, le comédien a choisi d'ancrer l'histoire dans un certain contexte social et, s'inspirant de modèles comme Collision, signe un film choral qui cherche à s'éloigner des sentiers battus mais demeure finalement très conventionnel. Suivant les pas d'un prédécesseur déjà lourdingue dans son didactisme, le premier effort du comédien n'en finit pas d'enquiller les deus ex machina afin de mieux servir un propos des plus faiblards, ni vraiment original ni foncièrement poignant, véritable enfoncement de portes ouvertes. La faute à une sous-exploitation du milieu évoqué (la banlieue) où le contexte social semble purement cosmétique (faire des protagonistes des arméniens et un turc est une pirouette facile des plus superficielles). Le récit paraît ne jamais décoller et lorsqu'il se conclut enfin, c'est par une ficelle prévisible des plus grossières qui finit d'achever le manque de crédibilité de l'ensemble. L'intérêt du film choral est dans l'étude des mœurs par le biais de différents personnages gravitant dans un même univers. Dès lors qu'on se sert du genre en sacrifiant subtilité et réalisme pour inculquer un message, on obtient un scénario dont les intrigues et les protagonistes apparaissent comme des pantins, articulés dans le seul but d'appuyer son propos. Malgré un certain effort au niveau de la forme et des acteurs talentueux, Tête de turc ne provoque aucune émotion.

par Robert Hospyan

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