Le quatrième volet de la série Terminator s'avère à la fois décevant et jouissif.
Tournant autour d'un scénario inabouti et mainte fois remanié pendant le tournage, le film semble poussif dans son écriture et dans les caractérisations de ses personnages. Le récit est divisé en deux parties parallèles, l'une suivant les aventures de John Connor (Christian Bale), l'autre les errances du mystérieux Marcus Wright (Sam Worthington), un rescapé des laboratoires de Skynet. Lorsque les deux intrigues se rejoignent, le récit devient moins que la somme de ses parties et les deux premiers tiers du film, plutôt efficaces, ne permettent pas de contre-balancer un dernier acte mal amené.
Sur le plan de la mise en scène, McG lâche ses réflexes MTV et livre un produit hargneux, dur, à l'ambiance post-apocalyptique bien sentie, et très riche en action.
Les geeks de leur côté seront à la fête avec cette exploration particulièrement minutieuse du monde post-Jugement Dernier, peuplé de T-600, de motos-terminators, de robots géants, d'Hydrobots... et au milieu le jeune Kyle Reese, interprété par Anton Yelchin, destiné un jour à prendre les traits de Michael Biehn.
Un blockbuster inégal, donc, handicapé par son scénario, mais particulièrement jubilatoire dans sa mise en scène d'un univers que James Cameron ne nous avait pour l'instant que laissé entraperçevoir.
États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...