Délégué général de la Quinzaine des réalisateurs en 2010 et 2011, Frédéric Boyer n'a pas été reconduit par la Société des réalisateurs de films. Il s'est exprimé dans Le Film français en affirmant notamment que "la sélection 2011 a été la cible d’une « guerre » franco-cannoise, qui visait avant tout à faire tomber des têtes, en oubliant que c’est sur la tête du cinéma lui-même que cette guerre a été déclarée". Il poursuit: "Il n’en reste pas moins que si ces films voyagent aujourd’hui dans le monde entier, c’est bien parce que de nombreux professionnels y ont vu du nerf, de la singularité et du potentiel à traverser les frontières. Contrairement à une certaine presse française qui a choisi, avant même d’avoir vu les films, d’ignorer ou d’attaquer ma sélection, la presse internationale a joué son rôle et a été un formidable relais". Boyer conclue en ces termes: "Je voudrais saluer tous les réalisateurs, les professionnels et les institutionnels du monde entier qui continuent de m’envoyer des messages chaleureux, respectueux et solidaires. À leur étonnement, leur incompréhension, leur déception, je ne peux que répondre par l’espoir que la Société des Réalisateurs de Films trouve la solution pour continuer à résister aux diktats d’une certaine presse qui désormais ne jure que par les Siens, et à renouveler ce contrat d’indépendance qui la rend si unique et si précieuse dans un monde de plus en plus formaté".
États-Unis, 2024
De Rose Glass
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