Prom Night - Le Bal de l'horreur

Prom Night - Le Bal de l'horreur
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Prom Night - Le Bal de l'horreur
Prom Night
États-Unis, 2008
De Nelson McCormick
Scénario : J.S. Cardone
Avec : Dana Davis, Scott Porter, Johnathon Schaech, Brittany Snow
Photo : Checco Varese
Musique : Paul Haslinger
Durée : 1h28
Sortie : 30/07/2008
Note FilmDeCulte : ------
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Trois ans après le massacre de sa famille par un dangereux psychopathe, Donna a enfin repris une existence normale et se prépare à vivre la soirée la plus importante de l'année : le bal de promo du lycée. Ce qu'elle ignore, c'est que Richard Fenton, le tueur, s'est échappé de l'asile pour la retrouver...

DECALECATAN, DECALECATAN

Mal réalisé, mal écrit, mal joué, mal monté, mal sonorisé, mal musiqué, Prom Night - Le Bal de l'horreur un carnage absolu. Plus ringard qu'Olivier Carreras, ce film-purin est un crachat à la gueule du genre, de l'horreur pour fillette de 7 ans où l'on comprend son malheur au bout de cinq minutes, entre les meurtres effectués avec la propreté de l'aspire-tout de M6 Boutique, faux slasher sur-aseptisé où le tueur pose juste son poing sur des victimes qui finissent avec une demi-goutte de jus de framboise sur la lèvre, et l'héroïne qui sursaute au moindre reflet dans l'éternel miroir de pharmacie blagueur (crescendo progressif dont le merveilleux climax est probablement l'abat-jour qui fait peur). Nelson McCormick se contente simplement de filmer des gens au milieu du cadre, n'importe quel écolier est demeuré, les acteurs font le bruit des papiers-bulles quand on frotte le pouce sur eux, un bal inoubliable consiste en deux morceaux de smack-love, un sous-James Blunt et 27 figurants pour tout le lycée : le portrait est édifiant, avec en cerise moisie une fin d'une mollesse, d'une non-tension improbable. Y a-t-il quelqu'un qui ne soit pas grabataire derrière la caméra ? Johnathon Schaech, pour sa part, compose probablement l'un des tueurs de slasher les plus nuls jamais vus sur un écran de ciné. On attend de pied ferme le remake du remake, avec les acteurs remplacés par des poneys qui rotent leur texte, sans savoir si on y verra vraiment une différence.

par Nicolas Bardot

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