Peninsula

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Peninsula
Corée du Sud, 2020
De Sang-Ho Yeun
Scénario : Sang-Ho Yeun
Avec : Gang Dongwon, Jung-Hyun Lee
Musique : MOWG
Durée : 1h56
Sortie : 21/10/2020
Note FilmDeCulte : **----
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Quatre ans après Dernier train pour Busan, il ne reste que des zombies dans la péninsule. Un groupe de soldats forcés d’y retourner découvrent que des survivants non contaminés se sont regroupés dans une bande bien plus dangereuse que les zombies...

NI UN ROC NI UN CAP

Vous vous souvenez de la petite claque que vous aviez prise il y a quatre ans avec le Dernier train pour Busan ? C’est bon ? Vous l’avez bien en tête ? Bah gardez bien ce moment en mémoire, Peninsula n’arrivant malheureusement pas à réitérer l’exploit. Voilà, ça c’est dit. Parce qu’en dépit d’un pitch alléchant et d’un postulat rappelant celui du Land of the dead de Romero, le 3e volet de la trilogie zombiesque de Sang-Ho Yeon entammé avec le stimulant Seoul Station a préféré jouer la carte du bigger & louder perdant ainsi, en plus de l’effet de surprise, un certain côté abrasif au profit d’une surenchère d’action et un aplanissement des formes afin d’en faire un ensemble plutôt commun et limite facile. Et même si le film paye son tribu à des ainés aussi majestueux que New-York 1997 ou à la saga Mad Max, il n’arrive jamais à leur niveau. Reste alors un produit de consommation courante, quasi dénué d’enjeux et rempli de personnages caricaturaux, où s’enchainent sans étincelles des scènes convenues et sans audace avec quelques courses-poursuites bourrines à peine inspirées (leur matérialisation tout en CGI pas finalisés et plus proches de cinématiques PS4 que de véritables moments percutants et radicaux étant d’ailleurs un grand moment de gêne). Bref Peninsula manque de corps et d’esprit et se contente juste de cocher certaines cases imposées par le genre plutôt que de tenter d’être cette séquelle audacieuse qu’on était en droit d’attendre. Alors soyons honnête, s’il n’était pas affilié à Busan, le film n’aurait sûrement pas débarqué de la sorte, n’aurait pas bénéficié du label Cannes 2020 et n’aurait peut-être même pas eu les honneurs d’une sortie salles. Pas forcément un coup pour rien, mais un coup pour pas grand-chose, ça c’est sûr...

par Christophe Chenallet

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