PIFFF : The Priests

PIFFF : The Priests
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Priests (The)
Geomeun sajedeul
Corée du Sud, 2016
De Jae-hyun Jang
Scénario : Jae-hyun Jang
Avec : Gang Dongwon
Durée : 1h48
Note FilmDeCulte : ****--
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Choi, un jeune diacre, est dépêché pour assister le Père Kim lors d'une séance d'exorcisme. Le prêtre ayant mauvaise réputation au sein du clergé, il demande à Choi d'enregistrer le déroulement du rituel. Mais lorsque le démon expose toute sa malfaisance, la soirée va se prolonger horriblement...

J’AI RENCONTRE LE DIABLE

Hasard ou coïncidence, alors que l’on se remet à peine du fantastique The Strangers de Hong-Jin Na et de son approche formelle plutôt inhabituelle où se côtoyaient polar, folklore et ésotérisme (personne n’a pu oublier la formidable rigueur de l’exercice ainsi que son envoutante scène d’exorcisme chamanique qui marquait une vraie rupture dans le métrage), le pays du matin calme nous offre de nouveau d’aller affronter un démon ayant pris possession d’une pauvre victime innocente. Sauf que pour son premier long (et adaptation de son propre court), Jang Jae-hyun opte pour une vision plus classique du genre et choisit la voie d’un cinéma de genre un peu plus balisé. Cette orientation pose t’elle un problème ? Heureusement non. Car avec The Priests, le jeune réalisateur ne cherche pas à révolutionner le genre mais simplement à rajouter une pierre suffisamment solide à l’édifice tout en laissant son spectacle opérer de manière traditionnelle pour une audience plus large. Plus populaire donc (dans le bon sens du terme) que son collègue, The Priests n’a pourtant pas à rougir de sa condition de “divertissement grand public“ tant le film se révèle d’une efficacité quasi sans faille tout au long de son déroulement. Certes l’ensemble obéit à un schéma plutôt bordé (pour ne pas dire déjà-vu) dans sa construction mais l’ensemble se déroule sans accroc et fait même preuve de certaines fulgurance (la course poursuite finale est d’une rare tension) dans les moments clés. Alors oui certains fans et autres affranchis de l’exercice trouveront toujours quelque chose à redire et ne manqueront pas de pointer du doigt une certaine frilosité scénaristique qui ne sort pas des sentiers battus, mais ce serait malgré tout nier la franche sincérité de son auteur et son évidente capacité à mettre en image et en tension une histoire simple mais diablement efficace.

par Christophe Chenallet

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