Oh My God!

Oh My God!
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Oh My God!
Hysteria
Royaume-Uni, 2011
De Tanya Wexler
Scénario : Jonah Lisa Dyer, Stephen Dyer
Avec : Hugh Dancy, Rupert Everett, Maggie Gyllenhaal, Jonathan Pryce
Photo : Sean Bobbitt
Musique : Gast Waltzing
Durée : 1h39
Sortie : 14/12/2011
Note FilmDeCulte : ***---
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Dans l’Angleterre Victorienne, Mortimer Granville, jeune et séduisant médecin entre au service du Dr Dalrymple, spécialiste de l’hystérie féminine. Le traitement préconisé est simple mais d’une redoutable efficacité : donner du plaisir pour soulager les troubles ! Le docteur Mortimer y met toute sa ferveur mais bientôt une vilaine crampe à la main l’empêche de pratiquer… Avec la complicité de son meilleur ami, un passionné de nouvelles technologies, il met au point un objet révolutionnaire : le premier vibromasseur…

COMME LES CINQ DOIGTS DE LA MAIN

Oh My God!, traduction frenchy du titre original Hysteria, n'est pas un hommage à Mathilda May, nouvelle égérie fromagère qui, dans une pub pour une marque qu'on ne citera pas, pousse des oh-my-gosh d'extase en goûtant sa crème à tartiner. Non, le god du titre fait tout simplement référence au vibromasseur dont on nous raconte la surprenante genèse dans l'Angleterre Victorienne, ce décor bien corseté où la moindre bonne-femme qui oserait l'ouvrir sera médicalement diagnostiquée hystérique. On espère un peu d'impertinence mais c'est souvent trop demander à la réalisatrice, Tanya Wexler (dont les deux précédents longs sont restés inédits en France), qui, moufles aux mains, prive les scènes comiques de leur bon tempo, et s'endort lors des moments plus solennels. Elle n'est pas aidée dans sa tâche par son comédien principal, l'über-falot Hugh Dancy (aperçu dans La Chute du faucon noir ou Savage Grace), docteur minet et beau-fils idéal. Sa relative sympathie, Oh My God la doit à son sujet pas si potache et à Maggie Gyllenhaal qui, dans un rôle malheureusement pas assez développé, vole à peu près toutes les scènes où elle apparait, rappelant encore une fois comme elle semble sous-exploitée au cinéma. Le scénario fait, lui, son travail, même si l'on sent parfois que l'ensemble est déjà empaqueté pour un coffret dvd so British d'une opération promotionnelle sous le sapin de 2012. Malgré tout, le spectacle inoffensif se gentiment laisse voir.

par Nicolas Bardot

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