Officer Downe

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Officer Downe
États-Unis, 2016
De Shawn Crahan
Durée : 1h32
Note FilmDeCulte : **----
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Mort pendant une mission, l’agent Downe ressucite et compte bien continuer inlassablement son travail, mais avec des méthodes un peu plus radicales....

SIN CITY

Et hop, encore un métalleux qui décide de passer à la réalisation. Car après Rob Zombie (The Devil’s rejects, Halloween, Lords of Salem), c’est maintenant l’un des percussionnistes et membre fondateur du groupe Slipknot (le clown dégueulasse, c’est lui) d’aller vider son sac sur grand écran, mais avec la complicité du frappadingue Mark Neveldine (Hyper tension, Ultimate game, Ghost rider 2) à la production. Autant dire qu’avec le pedigree des deux bonhommes, il va falloir s’attendre à un cocktail plus qu’explosif.

Adapté du graphic-novel “ultra-violent“ de Joe Casey et Chris Burnham, Officer Downe c’est un peu pugnacité d’un Robocop couplé à l’extrémisme d’un Dredd, une grenade à fragmentation qui vous saute à la gueule et qui ne fait pas dans la finesse. Enfin ça c’est sur le papier... Parce que pour ce qui est du rendu filmique, c’est un peu moins prononcé, et bien que l’ADN de la série B (comme barrée) soit présent tout du long, l’ensemble reste bien trop sage. Non Shawn, ce n’est pas avec une simple trogne (aussi badass soit-elle), deux bimbos à gros seins délicieusement costumées en nonnes perverses, trois explosions de crâne en latex et quatre effets de montage qui seront complètement obsolètes d’ici deux ans qu’on obtient une colonne vertébrale suffisamment solide ! Il faut un peu plus de corps que ça et, objectivement, Officer Downe en manque clairement. Un script qui tire à la ligne, une redondance de scènes qui ne mènent nulle part, des personnages plus que limités et un manque de frénésie font qu’on a vite fait le tour du machin. Manque d’argent ? Manque d’ambitions ? Manque de folie ? Manque de potentiel aussi ? Peut-être un peu tout ça au final ! Mais ce qui est sûr c’est que si vous voulez vous cogner un film complètement azimuté et bourré jusqu'à la gueule d’adrénaline, passez votre chemin !

par Christophe Chenallet

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