Publié le 03/09/2008

OBSCENITE ET VERTU: premier avis

Las. Après s'être évertuée à vouloir devenir une star du grand écran en marge de sa carrière de chanteuse, Madonna s'improvise réalisatrice. Le résultat s'apparente plus au caprice de frustration qu'à autre chose. Obscénité et vertu, derrière un titre bergmanien (une des ses références) et ultra pompier, se révèle être une tambouille sans personnalité, aussi ringarde que Madonne fut pionnière, et qui ramasse les pires clichés du cinéma britannique post-thatchérien dans une lumière hideuse. Amateur, désincarné, faussement fédérateur, l'objet vire sans effort au joujou ennuyeux : tant mieux, il sera vite remisé au placard.

par Grégory Bringand-Dedrumel

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