Nous finirons ensemble

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Préoccupé, Max est parti dans sa maison au bord de la mer pour se ressourcer. Sa bande de potes, qu’il n’a pas vue depuis plus de 3 ans débarque par surprise pour lui fêter son anniversaire ! La surprise est entière mais l’accueil l’est beaucoup moins... Max s’enfonce alors dans une comédie du bonheur qui sonne faux, et qui mettra le groupe dans des situations pour le moins inattendues. Les enfants ont grandi, d’autres sont nés, les parents n’ont plus les mêmes priorités... Les séparations, les accidents de la vie... Quand tous décident de ne plus mettre de petits mouchoirs sur les gros bobards, que reste-t-il de l’amitié ?

LES COPAINS D’ABORD

Ça y est, la bande de potes des Les Petits mouchoirs est enfin réunie ! 9 ans qu’elle était attendue ! Et si chacun a grandi, mûri, évolué à sa manière et tracé sa route, on le sait, c’est pendant les vacances qu’ils vont se retrouver et nous embarquer à leurs côtés. Sauf que rien ne va plus dans la fine équipe. Et quelque part chez nous non plus. Parce que la gêne qui se passe entre eux, en tout cas au début du film, semble transpirer en dehors de l’écran et on a presque l’impression d’assister à des retrouvailles forcées. Un peu comme si Canet avait fait une suite pour faire une suite. Malaise. Alors bien sûr tout cela n’est qu’un ressenti et on imagine volontiers le réalisateur de Ne le dis à personne sincère dans sa démarche. Mais au final si l’alchimie est toujours aussi palpable entre les comédiens, elle l’est bizarrement moins envers les spectateurs en dépit de la formule répétée des coups de sang, coups d’amour, coups de gueule et coups de rires. Du coup, cette réunion qu’on aurait voulu touchante et remplie de tendresses passe un peu (beaucoup ?) à côté de son potentiel. Comme si ces neuf longues années n’avaient pas supporté l’épreuve de la trop longue séparation. Pourtant Canet nous replonge très vite au milieu de cette “famille“ et arrive à lui composer des moments naviguant entre le feel good movie et la comédie dramatique (finalement sa marque de fabrique). Il peut même se targuer d’une certaine générosité (peut-être un peu trop, les rôles de Valérie Bonneton et José Garcia sentent un peu le remplissage forcé). Mais rien n’y fait, la mayonnaise ne prend que partiellement, il n’y a plus de surprises, les personnages ont perdu en fraicheur et en spontanéité et malgré tous les efforts d’un chacun on assiste, non sans une certaine mélancolie, à une séparation qui, même si elle n’en a pas le nom, en possède déjà l’amertume. « Nous finirons ensemble » nous annonce le titre ? Pas sûr en fait…

par Christophe Chenallet

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