Au stade où elle en est, avec ses 3 Oscars, ses 17 nominations et ses centaines de centaines de millions de dollars rapportés au box-office américain, Meryl Streep peut désormais dire tout ce qu'elle veut et est bien placée pour grogner après le fonctionnement actuel d'Hollywood. Et dire flûte.
A l'occasion des Women in Film Crystal + Lucy Awards (créés en 1977 pour distinguer des artistes de sexe féminin, actrices, productrices, réalisatrices, etc...), Meryl Streep a réagi aux mégabides récents de films tels que John Carter et Battleship et a déclaré, dans son discours, que "dans cette salle, nous connaissons très bien ces statistiques terribles concernant la sous-représentation choquante des femmes dans notre business. 7 à 10% des producteurs, scénaristes, et chefs opérateurs sont des femmes. Tout cela en dépit du fait que ces 5 dernières années, 5 petits films destinés aux femmes ont rapporté 1.6 milliard de dollars: La Couleur des sentiments, La Dame de fer - croyez-le ou non -, Mes meilleures amies, Mamma Mia ! et Le Diable s'habille en Prada. (...) Ces films coûtent une fraction de ce que ces blockbusters ont coûté. Parlons de La Dame de fer. Il a coûté 14 millions de dollars, il en a rapporté 114. Pur profit ! Alors pourquoi ? Pourquoi ? Ne veulent-ils pas de cet argent ?".
Hollywood sait que Meryl Streep a toujours raison. Et elle sera à l'affiche, cette année, de Hope Springs, dont vous pouvez découvrir la bande annonce en cliquant ici.
États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...