Long Week-end

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Long Week-end
Australie, 2009
De Jamie Blanks
Scénario : Everett De Roche
Avec : Jim Caviezel, Claudia Karvan
Photo : Karl von Moller
Musique : Jamie Blanks
Durée : 1h26
Note FilmDeCulte : *-----
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Un couple profite d'un long week-end pour partir en camping et se retrouver. Mais leur intrusion sans gêne dans ce bush préservé excite la faune et la flore. Face à une mère nature qui sait comment leur faire sentir qu'ils ne sont pas les bienvenus, ils ne savent pas s'ils vont pouvoir s'en sortir.

LA REVANCHE DE BIBIFOC

Avec un réalisateur rompu au genre mais tapant plutôt dans le bas de gamme (Urban Legend, Mortelle St Valentin), que pouvions-nous attendre de ce Long Week-end? Pas grand-chose évidemment. Mais de là à se retrouver avec un film fantastique prémâché, produit léché et sans saveur qu'on croirait tout droit sorti de l'usine Hollywood, au suspense absent et à la tension zéro, on ne pouvait pas vraiment se douter. Profitant de l'amorce du Phénomènes de Shyamalan pour remaker le film de Colin Eggleston, Jamie Blanks colle donc son couple de héros connards, avec chien, guitare, harpon et carabine en bandoulière, dans les bras d'un mère nature vengeresse qui désormais préfère le démonstratif à l'étrange, le suggéré et l'indicible. Voilà. Encore une fois, l'exercice du remake rate le coche et préfère rendre une copie propre et sans surprise plutôt que de laisser parler d'elle-même une histoire au fort potentiel. Alors oui, on comprend très (trop?) bien que la nature n'aime pas qu'on l'envahisse, surtout par des citadins égocentriques et irrespectueux qui se croient à l’abri de la punition et du châtiement (et ça n'est pas parce que lui se conduit en enfoiré de première qu’elle est cette épouse parfaite au dessus de tout soupçon). Mais quand on arrive aux moments cruciaux, force est de constater que Blanks, ce pseudo maitre es scary movies pour teenagers, se concentre un peu trop sur la forme et perd totalement prise avec le fond fantastique. Du coup, le spectateur subit la bêtise d'un script au rabais et au message raté pour un film où il ne reste que quelques jolis paysages, une mer d'un bleu clair passionnant et une dernière image choc plus que jouissive mais complètement hors propos.

par Christophe Chenallet

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