Festival de Gérardmer: La Princesse des glaces
Snezhnaya Koroleva 3. Ogon I Led
Russie, Fédération de, 2018
De Aleksey Tsitsilin
Durée : 1h28
Sortie : 14/02/2018
Après avoir vaincu de manière héroïque la Reine et le Roi des Neiges, Gerda, la Princesse des Glaces, n’est toujours pas en paix avec elle-même. Elle rêve de revoir ses parents, enlevés autrefois par le Vent du Nord et de vivre de nouveau en famille, accompagnée de son frère Kai. C’est ainsi que Gerda et ses amis embarquent dans un voyage exaltant, plein de rebondissements afin de retrouver ses parents, faisant face à de nouveaux challenges qui ne vont pas lui rendre la vie facile. Gerda, en compagnie de Rollan, qu’elle vient à peine de rencontrer et à qui elle va donner toute sa confiance, va découvrir un ancien objet magique appartenant aux Trolls : la pierre aux souhaits. Dès lors, la légende liée à cette pierre de feu et de glace va chambouler sa vie et rien ne va se passer comme elle l’avait prévu… Gerda, réussira-t-elle à dompter les puissances magiques et maléfiques de cette pierre et à retrouver ses parents ?
L’AMOUR DE GERDA
Appeler son film La Reine des neiges 3 ou La Princesse des glaces, alors que Disney n’a rien à voir là-dedans, voilà quand même une belle opération commerciale qui rappellera à certains les petits tours de passe-passe des productions de l’est des années 80/90 qui n’hésitaient pas à sortir directement en VHS des dessins animés racontant plus ou moins la même chose que ceux exploités en salles, histoire de tromper mamie au moment des cadeaux de Noël. Mais soyons honnêtes, passé cette considération, le film reste tout à fait honorable, enfin surtout pour les petites têtes blondes âgées de moins de 8 ans qui n’y verront que du feu. Avec son rythme effréné, ses personnages facilement attachants et son script rempli de pièges et autres “Boum j't'attrape“, le film suit une partition réglée comme du papier à musique et emballe son audience. Pour les plus grands, la pilule sera un peu plus difficile à avaler, le script étant parfois brouillon et pas forcément passionnant. Restera quand même le plaisir coupable de voir la Reine des Neiges, cette héroïne qui nous a bien pollué les esprits et les oreilles depuis quelques années, en prendre pour son grade. Et ça, ça n’a pas de prix !