Sur un sujet qui, de l'extérieur, pourrait n'intéresser que Pierrette Brès ou Sophie Thalmann, le réalisateur Benjamin Marquet orchestre un documentaire réussi sur le quotidien bien âpre d'apprentis jockeys élevés à une école de rudesse telle de petites danseuses, immergés dans un monde compétitif d'adultes quand ils en sont encore à rêvasser de flirts ou se bastonner sur le matelas du dortoir. Le film est, avec bonheur, privé de voix off et livre ses instants bruts, d'inquiétude, d'échecs, de canassons qui s'emballent trop vite pour les 37 kilos qui les chevauchent. Une jolie réussite dont vous retrouvez bientôt la critique complète sur FilmDeCulte. Lads & Jockeys sort le 3 décembre.
États-Unis, 2024
De Rose Glass
Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, une ...