Je l’aimais

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Je l'aimais
France, 2009
De Zabou Breitman
Scénario : Zabou Breitman, Agnès de Saci d'après le roman éponyme d’Anna Gavalda
Avec : Daniel Auteuil, Antonin Chalon, Marie-Josée Croze, Florence Loiret-Caille, Christiane Millet, Geneviève Mnich
Photo : Michel Amathieu
Musique : Krishna Levy
Durée : 1h52
Sortie : 06/05/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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En une nuit, Pierre va partager avec sa belle-fille Chloé ce grand secret qui le hante depuis vingt ans, celui qui le mit face à lui-même, à ses contradictions et à ses choix, à son rôle d’homme et à ses manques. Le secret de cet amour pour Mathilde, pour lequel il n’a pas tout abandonné, choisissant une route plus sûre et plus connue. En une nuit, il raconte la vie d’un homme qui n’osa pas.

LE BONHEUR ETAIT LÀ ET JE L’AVAIS LAISSÉ PASSÉ POUR NE PAS ME COMPLIQUER L’EXISTENCE

S’il est un exercice périlleux c’est bien celui d’adapter un roman au cinéma et Je l’aimais d’Anna Gavalda n’est pas forcément le choix le plus simple. Le récit se concentre en effet sur les confidences de Pierre à Chloé qui, avec ses deux filles, vient d’être abandonnée par son mari, le fils de Pierre. Ces confidences sont longues à venir et la première partie s’étale donc autour de la souffrance de la jeune femme. Le spectateur ne peut que partager le point de vue de l’aînée de Chloé, qui s’ennuie dans ce chalet où rien ne se passe ou presque. Chloé souffre et si ce désespoir est parfois le reflet de beaux choix de mise en scène (l’apparition d’Adrien et l’immensité de la douleur de Chloé représentée dans un plan large du chalet perdu au milieu des montagnes), ceux-ci restent trop succincts pour soutenir l'intérêt. Ainsi, tout au long du film, ces moments de grâce apparaissent (que ce soit par le biais d’un décalage entre les dialogues et les images, l’incursion du passé dans le présent ou encore ces plans où le flou vient s’installer) mais ils ne font que mettre l'accent sur une sauce qui ne prend décidément pas et le spectateur assiste à distance à ce récit d'une vie gâchée sans vraiment se sentir concerné. Si la très belle musique de Krishna Levy porte le générique de début, les violons viennent ensuite noyer le métrage sous un flot de sentimentalité superflu tant l’histoire est suffisamment riche en émotions. Dommage. Reste le plaisir de retrouver Daniel Auteuil et la très belle Marie-Josée Croze dans un duo qui aurait mérité meilleur écrin.

par Carine Filloux

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