Il était une fois
La très belle princesse Giselle est bannie de son royaume magique de dessin animé et de musique par la méchante reine. Elle se retrouve à Manhattan. Déroutée par ce nouvel environnement étrange qui ne fonctionne pas selon le principe "ils vécurent heureux à tout jamais", Giselle découvre un monde qui a désespérément besoin de magie et d'enchantement. Elle va faire la connaissance d'un séduisant avocat spécialiste du divorce, qui est venu à son aide et dont elle tombe amoureuse. Le problème, c'est qu'elle est déjà fiancée au parfait prince de conte de fées. La question est: un amour de conte de fées peut-il survivre dans le monde réel?
UNE PRINCESSE A NEW YORK
Au moment où sortait le traditionnel Disney de fin d’année, Il était une fois prend un relais plus moqueur. La 2D chez Mickey est exsangue et la partie animée est d’ailleurs réduite à un prologue de dix minutes. Le vrai moteur est celui de la dérision en monde réel, tournant en ridicule les codes qui ont fait les succès passés du studio, avec quelques louches de cynisme et quelques grammes de tendresse. Mais ce qui aurait peut-être tenu la longueur d’un sketch s’abîme sur ces 110 minutes où la parodie ultra-convenue s’avère aussi congelée que calibrée, mièvrerie des slows sur du sous-Michael Bolton et gags d’anachronismes peu inspirés. L’ironie, surtout, finit par torpiller un final davantage ancré dans le conte au premier degré. Amy Adams déploie tous ses talents pour incarner sa princesse bonheur projetée dans le tumulte de Times Square, mais les impurs spectateurs qui ont passé l’âge du goûter de quatre heures, des cours de danse du mercredi aprem et des collections de Pet Shop auront peut-être plus de mal à se sentir concernés par tant de Chamallow.